1974-2005 : l’AMIANTE à mort – 1ère partie

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  • Non respect du contrat d’embauche,
  • Refus de l’information,
  • Déni de compétence,
  • Désinformation et mensonges,
  • Manoeuvres de déstabilisation,
  • Intimidations,
  • Relégation,
  • Blocages de carrières,
  • Pressions psychologiques,
  • Calomnies,
  • Menaces,
  • Procès et plaidoiries diffamatoires…

sommaire

  • L’alerte, révélateur de tous les dysfonctionnements
  • La minimisation des compétences du « petit personnel » est une nouvelle nuisance
  • Sitôt l’épée du lanceur d’alerte au fourreau, les actes irresponsables reprennent de plus belle
  • La mauvaise foi érigée en méthode de « management« 
  • Vingt ans après… et quelques années
  • De l’origine des dysfonctionnements, des pollutions, des accidents… et du blocage de l’information
  • Infos complémentaires

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29 juin 1977

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000855359

A chaque fois que le boudin du bas d’un grand rideau pare-feu s’écrasait au sol, il crachait une curieuse poussière blanche. Surtout d’un côté, cela faisait comme de la neige. Il y avait aussi ces toiles épaisses couvrant les lumières trop proches des tentures inflammables. Et les flocages mous, tout là-haut, dans les greniers techniques occupés par une partie des équipements du conditionnement d’air. A coup sûr, de l’amiante, de l’amiante et encore de l’amiante !

J’en parlai aux collègues. L’amiante, ah oui, les toiles, oui elles sont bien en amiante. Pourquoi ?

J’en parlai en réunion technique. De l’amiante ? Ah.

J’en parlai aux délégués au Comité d’Entreprise. « Rassure-toi« , me dit-on, « il n’y a aucun problème, toutes les mesures de sécurité sont prises« . Réponse automatique quel que soit le problème exposé : ils ne connaissaient strictement rien à l’amiante.

J’en parlai au représentant du syndicat. « De l’amiante ? Tu as bien fait de m’en parler. Je vais m’en occuper. Fais-moi confiance« .

J’avais appris l’amiante en formation professionnelle. C’était un volet de la formation à la sécurité des métiers du froid et du conditionnement d’air car nous rencontrions souvent l’amiante sur nos lieux de travail. Je l’avais rencontré aussi à la Faculté de Jussieu en voulant me préparer au développement de l’énergie solaire à l’époque où celle-ci semblait en plein essor (1). Là, l’alerte avait été lancée en 1973, sinon avant. Entre autres, Henri Pézerat et Jean Grisel avaient fait un énorme travail, et l’information était passée dans les médias, grands et petits (2).

Dès 1977, je suis donc parti en quête de documentation. L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) m’en donna assez pour convaincre n’importe qui – croyais-je. Je fis des stages dans sa bibliothèque et l’on me fit des photocopies. Puis je communiquai les documents aux collègues, délégués syndicaux, commission hygiène et sécurité du CE, service médical, directeur du bâtiment à la direction, etc. 

Par exemple :

  • « Pouvoir cancérogène des amiantes et des matériaux fibreux », note INRS n° 1036-85-76).
  • « Amiante et environnement : risque possible de cancer pour la population générale ? », La Revue du Praticien du 11 juin 1976.
  • Les pages 23 à 25 du rapport annuel du Conseil supérieur de l’hygiène publique de France 1976 : « Le problème de la pollution par l’amiante ».
  • « Risques liés à l’inhalation de fibres minérales synthétiques » (Note INRS du 1er trimestre 1977, n° 1045-86-77).
  • « Les potentialités cancérogènes des matériaux minéraux fibreux : synthèse des données actuellement disponibles », étude INRS n° 324/RE d’octobre 1977 (92 pages).
  • « La pollution par l’amiante », article paru dans la revue La Recherche n° 89 de mai 1978.

Mais, hors mes collègues familiers des questions de qualité de l’air, la plupart resteront sans réaction.

Ce travail de recherche et d’information correspondait entièrement à mon métier, à mon expérience professionnelle et à la définition de ma fonction la plus importante (assurer le confort et la santé), mais l’établissement refusera toujours de reconnaître le caractère professionnel de l’action contre l’amiante. Bien au contraire, cette seule action d’information de mes premiers mois dans l’entreprise me rendra suspect aux yeux de la direction, des délégués du personnel, des syndicats…

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1978

1979

Henri Pézerat en visite dans une industrie de l’amiante (Amisol) dans les années 1970

Circulaire distribuée à tous par les délégués au CE

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1980

1981

1982

Décembre 1982

o

1983

des résidus de toiles d’amiante encore présents 26 ans plus tard

  • d’une solution définitive au problème des flocages,
  • de la dépose et de l’évacuation des plaques friables en amiante montées sur les appareils du Malade Imaginaire,
  • d’une information de tous les personnels,
  • d’une politique de suivi et de prévention des risques cancérogènes.

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A l’occasion de la visite d’une entreprise désireuse de présenter sa candidature pour le désamiantage, j’apprends que le Cahier des Charges ne prévoit qu’une décontamination partielle des locaux pollués. Le CHSCT n’en est pas davantage informé. Ensemble, nous mettons en garde le directeur en lui démontrant la nécessité de l’opération. Nous le relançons quelques jours plus tard.

travailler avec les laines de verre impose aussi de grandes précautions

extrait d’une lettre ouverte du délégué des techniciens (14 juillet 1996)

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1997

Libération du 21 février 1997

http://www.liberation.fr/portrait/1997/02/21/anne-marie-goudard-52-ans-est-atteinte-d-un-cancer-du-a-une-exposition-a-l-amiante-recit-d-un-combat_196309

En mai 1997, à force de dénoncer le blocage de leur carrière et de réclamer les corrections plusieurs fois promises, les techniciens du conditionnement d’air réussisse enfin à capter l’attention d’un nouveau DRH. Dans son rapport, il reconnaît les inégalités de traitement et écrit : « C’est également dans le cadre de leur activité qu’ils abordent la question de l’amiante, soulevée par Monsieur Galtié qui en fait un engagement personnel avec toutes les difficultés et réticences que cela a dû supposer à l’époque, réticences tant de la Direction que de l’ensemble des instances représentatives du personnel« .

En août 1997, enfin, est réalisé le dépoussiérage fin du local technique oublié en 1994.

Libération du mardi 20 octobre 1997

http://www.liberation.fr/sciences/1997/10/28/amiante-le-rapport-qui-fache-la-publication-des-conclusions-de-l-inserm-s-est-heurtee-a-une-serie-de_217907

En décembre : alors que je suis délégué du personnel, le chef électricien me confie qu’en effet « l’action contre les pollutions d’amiante est, au moins en partie, à l’origine du blocage de la carrière des techniciens de la Climatisation« . Il tiendra des propos équivalents lors de la réunion de la DRH avec les délégués syndicaux, le 9 juin 1997 : « la sensibilisation au problème de l’amiante, née du travail de l’atelier électrique, a pu jouer en défaveur des salariés de cette équipe« .

L’interdiction de l’amiante et la libération de l’information n’ont strictement rien changé sur le terrain, même dans l’administration d’État. Au contraire.

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Vingt ans après

1998

20 ans ! 20 ans d’alerte. C’est long. Cela pèse. Surtout après les espoirs déçus des dernières années.

Sous prétexte que sa proposition était moins intéressante qu’une offre concurrente (faux même au seul plan budgétaire), le cabinet d’ingénierie conseil qui supervisait les installations techniques depuis les années 1970, est éliminé. Le nouveau cabinet conseil est à 600 km. Impossible qu’il soit aussi disponible que le précédent qui venait en voisin. Non seulement il ne sera guère disponible mais, dès le premier contact, ce conseil se montre sous un jour des plus curieux. Celui qui semble être l’unique technicien de ce cabinet insiste pour faire la réunion de présentation dans le bureau exigu de notre atelier. Sitôt entré, il furète partout et, la réunion à peine commencée, il s’empare de mon porte-documents et le fouille devant l’assemblée stupéfaite ! Nous nous demanderons longuement ce qui lui avait été dit pour inspirer un tel comportement. Que cherchait-il ? Avait-il été choisi plus pour nous espionner que pour ses compétences techniques ? Voilà qui nous en disait plus sur l’esprit de la direction.

Cependant, comme mes collègues et moi, comme l’ingénieur conseil remercié, le nouveau conseil analysera de façon tout aussi critique un chantier aussi important que catastrophique conduit par un bureau d’études introduit par la direction et la tutelle. L’année suivante, le contrat du nouveau conseil ne sera pas renouvelé et il n’y aura plus jamais de conseil technique de l’établissement !

Fragilisation continue des techniciens de l’établissement, marginalisation et suppression de l’ingénieur conseil… Toutes les expertises dérangeantes pour la direction (et les entreprises que, maintenant, elle choisit seule) sont éliminées ou réduites à l’impuissance

Nous restons sans aucun soutien technique face à une direction qui n’a aucune compétence pour apprécier…

Les réunions de gestion technique sont supprimées. Il n’y a donc plus d’échanges réguliers entre les techniciens qui ont la mémoire des installations et des fonctionnements propres à l’établissement, et les nouveaux venus à la direction.

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1999

En juin, je demande à rencontrer la nouvelle directrice du bâtiment pour lui présenter l’historique de la situation des pollutions d’amiante et les travaux qui restent à faire. Elle dit bien connaître le problème et elle me confie qu’elle avait participé à la vente des matériels amiantés qui ont pollué le coeur du bâtiment dès les années 1970. L’entreprise responsable de l’état de ces matériels était celle de son père !

Incroyable ! Ayant maintenant autorité sur les affaires du bâtiment, donc sur la gestion de l’amiante, elle se retrouve juge et partie, une parfaite situation de conflit d’intérêt. Il n’est que trop évident que cette personne ne va pas nous faciliter la tâche et permettre de développer la prévention. 

En août, un nouvel inspecteur de la CRAMIF vient à la demande des électriciens du spectacle. Il visite les lieux où subsistent de l’amiante en compagnie de la nouvelle directrice du bâtiment, du délégué du personnel, de mon jeune collègue Fabrice et moi pour le conditionnement d’air. Il constate la dégradation du revêtement de protection et du flocage d’amiante au plafond (fissures du flocage et nombreux flocons grisâtres tombés*. Je rédige le compte-rendu avec le délégué et mon collègue, puis nous le distribuons à la direction et au service médical.

* Mystérieusement, tout disparaîtra ultérieurement.

L’inspecteur de la CRAMIF ne communiquera pas son compte-rendu de la visite des locaux pollués. Il ne répondra pas aux relances.

Depuis 1994, les différentes parties feignent d’ignorer plusieurs mètres carrés de l’ancien flocage d’amiante oubliés dans un recoin lors des travaux d’enlèvement partiel et de protection. Le flocage amianté au plafond du même local technique du conditionnement d’air général se décollait déjà en 1994. Lors du désamiantage partiel, le chef de chantier me l’avait fait constater in situ. Mais la direction ne veut rien entendre. Son principal souci semble être de remettre aux calendes grecques les travaux nécessaires et la prévention. Ces gens vivent dans l’immédiateté, le nez sur le prochain budget. « Gestionnaires« . La vie et la santé les laissent indifférents. La perspective de nouvelles contaminations leur est étrangère.

Libération du mardi 21 décembre 1999

L’article est inspiré par « Les sombres précurseurs. Une sociologie pragmatique de l’alerte et du risque« , un livre de Francis Chateauraynaud et Didier Torny qui vient de sortir. L’article et le livre sont typiques de l’esprit de hiérarchie à la française. Disparus les soutiers de l’alerte, ceux qui en sont souvent à l’origine, qui sur le terrain la maintiennent et prennent tous les risques et les coups. Chateauraynaud et Torny ne prennent en compte que les actions des professionnels déjà insérés et reconnus dans telle ou telle institution, ceux qui ont été médiatisés, sans doute ceux auxquels ils s’identifient de façon valorisante. Ostracisme et réductionnisme. La portée de l’étude en est de beaucoup limitée. Les autres, les attentionnés et les sensibles qui n’ont pas besoin de mesures et de chiffres pour savoir et lancer les alertes, ceux qui prennent tous les risques en s’exposant aux foudres des hiérarchies et des lobbies, voire à celles de leurs collègues, de leurs syndicats, de leurs voisins, ceux-là sont gommés, et dans l’article et dans le livre, et sont une nouvelle fois abandonnés – donc, même par ceux qui font leur miel de leur action.

On repère le même phénomène d’exclusion dans tous les domaines. Ainsi est réécrite l’histoire au moment même où elle se joue. Ne serait-ce pas parce que celles et ceux qui osent sortir de la masse indistincte du peuple – normalement soumis et résigné, voire éteint – pour poser les questions gênantes puis gueuler haut et fort sont ceux qui menacent vraiment les hiérarchies édifiées par la capitalisation des incompétences, des malfaisances et des corruptions ? Car, subtilement, les récits sur les lanceurs d’alerte que des auteurs apparentent de gré ou de force à « l’élite » qui occupe leur esprit, confortent l’idée d’une prouesse inaccessible au commun des mortels, et de l’immuabilité des castes.

Après lecture attentive de leur livre, j’ai écrit à Francis Chateauraynaud et Didier Torny pour leur dire mes objections et leur communiquer une expérience différente… J’attends encore une réponse.

Témoignage Chrétien n° 3242 du 1er mars 2007

extrait de cet article de Patrick Herman :

(…)

L’absence de réaction de nombreux salariés de l’établissement et du Comité d’entreprise*, alerté dès 1979, est plus difficile à expliquer. Rivalités syndicales ? Règne de l’ »esprit maison » lié à des conditions salariales avantageuses et au sentiment d’appartenir à un établissement prestigieux ?

* quelques-uns tomberont malades et mourront sans s’être un seul instant intéressés à la lutte contre leur bourreau.

Henri Pézerat, directeur de recherche du CNRS, livre son analyse : « C’est l’exemple parfait d’une quantité de situations où il y a une exposition masquée, complètement ignorée des gens qui la subissent. Et c’est l’exemple de cette invisibilité tout à coup révélée. Cela permet de remettre en question une affirmation qui traîne chez bon nombre de médecins selon laquelle, les cancers, on n’en connaît pas vraiment l’origine. On met en avant des dysfonctionnements de l’organisme. Quant à parler de l’exposition à un agent cancérogène… D’où cette idée que l’on retrouve ici ou là, dans des publications scientifiques, sur les mésothéliomes dits « spontanés » apparaissant dans la population. Cela évite de les attribuer à l’amiante, faute d’avoir mené une enquête suffisante pour en déterminer l’origine.« 

La mémoire ou l’oubli ? La responsabilité ou le « hasard » ? La santé ou l’argent ? Le courage ou l’inertie ? Comme on l’a compris depuis un certain temps, l’affaire de l’amiante nous en dit beaucoup sur la société française. Encore faut-il vouloir jeter un œil dans le miroir. (…)

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2000

Depuis plus d’un an, les techniciens du conditionnement d’air tentent d’attirer l’attention du CHSCT, du service médical et de la direction sur les risques de légionellose en plusieurs points des installations. Sans l’ombre d’un résultat. L’entreprise de maintenance est aussi d’avis que la situation est risquée. Elle fait une analyse : « concentration élevée » de legionella pneumophila dans l’eau chaude sanitaire. Pendant plusieurs jours, l’information ne m’est pas communiquée.

Apprenant enfin les résultats de l’analyse, je consulte l’annuaire (papier) et contacte aussitôt le responsable de la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales qui fait autorité en la matière (Benoît Van Gastel). En fonction du résultat d’analyse, il me confirme la gravité de la situation, le répète au directeur affolé, et m’envoie par fax toute la documentation nécessaire. Seul à bord pendant la permanence de soirée, j’affiche un avis sibyllin déconseillant d’utiliser les douches, mais sans en dire la cause pour ne pas alarmer. Colère noire de la direction prise en défaut. Qui plus est, elle ne comprend pas que j’ai pu si facilement entrer en contact avec un responsable ministériel (leur formatage hiérarchique en est tout chamboulé). Il est vrai que Benoît Van Gastel avait été plus facile à joindre et était plus agréable et ouvert que ceux que je croisais chaque jour dans les couloirs. La nouvelle directrice du bâtiment se distingue… Elle ignore tout de la légionellose et des responsabilités des techniciens.

Le 10 juillet 2000, dans l’impossibilité de négocier avec l’administration de l’établissement, j’intente un procès devant les Prud’hommes pour obtenir la reconstitution de ma carrière.

Pendant la fermeture d’août, le LEPI visite et effectue des prélèvements. Les installations de conditionnement d’air sont à l’arrêt depuis 3 semaines et aucun travail n’est réalisé dans ces locaux normalement soumis aux vibrations des ventilateurs et à une surpression d’air. En dépit de la dégradation marquée des flocages observée par l’inspecteur de la CRAMIF et ceux qui l’accompagnaient 1 an auparavant, le LEPI ne constate ne dégradation ni pollution notable.

Le 21 septembre, à la réunion de conciliation aux Prud’hommes, le représentant de l’établissement oppose un refus méprisant de négocier.

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2001

Transmission d’information, rapports techniques, initiative de réunions… Toutes les tentatives des techniciens du conditionnement d’air pour travailler de concert avec la direction du bâtiment (qui prétend vouloir nous diriger) restent vains. Les travaux sont toujours élaborés sans tenir compte des informations et suggestions. 

Libération du 22 juin 2001

Entre 50 et 100 000 morts dans les 20 prochaines années

http://www.liberation.fr/evenement/2001/06/22/entre-50-000-et-100-000-morts-dans-les-vingt-prochaines-annees_368844

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  • pas de vibrations des machines,
  • absence de personnel et de passage dans les locaux,
  • aucune surpression, aucun mouvement d’air du fait de l’arrêt des centrales de climatisation,

Libération du lundi 5 juillet 2004

http://www.liberation.fr/futurs/2004/07/05/la-solitude-de-l-incorruptible_485357

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http://www.varmatin.com/vie-locale/un-varois-atteint-par-la-maladie-de-lamiante-temoigne-de-son-penible-quotidien-149343

Le Parisien du jeudi 21 octobre 2004

Guy Herbet (cancer broncho-pulmonaire) meurt à la rentrée 2004.

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2006

http://mouvements.info/henri-pezerat-un-toxicologue-de-la-marge-a-la-centralite/

https://www.senat.fr/rap/r05-037-1/r05-037-1.html

II.  L’ÉTAT « ANESTHÉSIÉ » PAR LE LOBBY DE L’AMIANTE

(…) si l’État s’est déchargé de sa responsabilité, le comité permanent amiante (CPA) s’est progressivement attribué le monopole de l’expertise sur ce dossier.

A. LE CPA : UN LOBBY REMARQUABLEMENT EFFICACE

1. La mission initiale du CPA : des divergences d’interprétation

Informations complémentaires

sur France Inter le 5 décembre 2018

L’amiante – Un scandale français

Un scandale qui, avec 3000 victimes en France chaque année, occupe la première place des catastrophes sanitaires du pays. Invité Roger Lenglet journaliste qui vient de faire paraître “Le livre noir de l’amiante” aux éditions l’Archipel.

Des témoignages très révélateurs à la fin de l’émission

https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-05-decembre-2018

Dommage que les seules adresses données soient celles de l’ANDEVA où nous n’avons trouvé aucune aide !

Aux Éditions Champs Libres en 1977, par Michèle Duval :

Considérations sur les causes de la grandeur des sectateurs de l’amiante et de leur décadence

Une réponse à 1974-2005 : l’AMIANTE à mort – 1ère partie, par ACG