L’AUTEUR
Alain-Claude Galtié
Engagé dans la protection de la nature dans les années 1960, j’ai participé à la naissance et à l’essor du mouvement écologiste en France :
– information et débats écologistes en 68,
– Jeunes et Nature,
– conférences-débats écologistes à Paris et jusqu’au Club Méditerranée,
– organisation de manifestations et rencontres écologistes à Paris en avril et mai 1971 : « la Semaine de la Terre » et création du premier groupe écologiste à Paris.

– opposition au système automobile,
– manifs à vélo,
– critique de la hiérarchisation-capitalisation des pouvoirs spoliés,
– sondage écologiste des candidats aux élections législatives de 1973,
– opposition au nucléaire militaire et civil,
– Larzac,
– promotion des énergies renouvelables et des économies d’énergie,
– information sur l’amiante et d’autres polluants (40 ans d’actions),
– participation au mouvement coopératif (à ne pas confondre avec l’illusion « autogestionnaire » agitée par les prochains ralliés au capitalisme,
– défense de la démocratie directe,

– en 73/74, proposition d’écologisation de la politique (…du politique),
– pour mieux diffuser l’information et les propositions, lancement d’une tentative de détournement alternatif des élections présidentielles de 1974 en compagnie de Pierre Merejkowsky et Jean Carlier.
Certains qui n’ont pas connu les premières années du mouvement alternatif ont vu dans cette action le début de l’expression politique de l’écologisme. En fait, l’opération qui devait stimuler le mouvement signe le début de sa fin : les entristes au service des partis et des lobbies détournèrent la tentative de détournement, évincèrent les alternatifs, s’emparèrent de l’image de l’écologisme et la réduisirent en un objet de manipulation de plus au service du simulacre démocratique.