Israël base stratégique occidentale

Israël base stratégique occidentale

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N’était le fait qu’Israël se soit transformé en principale base stratégique occidentale qui permet à l’Occident d’acheter le pétrole arabe à un prix dérisoire, et voit les revenus de ce pétrole, qui atteignent des centaines de milliards de dollars annuels, aller s’investir en Occident au lieu d’aider le monde arabe et sa population souvent dans la misère.

Et, si ce n’était qu’Israël coupe territorialement en deux le monde arabe et empêche la création des États-Unis de ce monde de 300 millions d’âmes qui s’étend de l’Atlantique au Golfe Persique, personne ne se serait intéressé à l’État juif.

Il n’y a qu’à voir ce qui s’est passé dans la patrie juive du Birobidzhan qui n’a pas de pétrole.

En 1996, sur ses 220 000 habitants, seuls 3 000 se considèrent comme Juifs, tandis qu’en 1931, la moitié de sa population était juive (International Herald Tribune, 12.7.1996).

Très rapidement Israël est devenu, le pays mercenaire occupant la principale base stratégique financée par l’Occident dans le Moyen-Orient pétrolifère.

Non seulement Israël ne nie pas son rôle de mercenaire, mais il ne manque pas une occasion pour le réaffirmer, afin d’exiger de ses thuriféraires occidentaux un accroissement de leur financement.

En 1985, le Ministre des Finances d’Israël déclarait : Les frontières des États-Unis se trouvent au Moyen-Orient… L’aide extérieure fournie à l’État d’Israël, même si on y ajoute l’aide supplémentaire que nous demandons, est très modeste relativement au tableau général. Pour ce qu’Israël accomplit dans sa région, on peut considérer que les États-Unis font une excellente affaire. (Newsweek, 18.3.1985).

La mondialisation de l’économie et le pillage des richesses du Tiers Monde, dont le pétrole, peut se faire discrètement grâce à des États mercenaires comme Israël. J.G. Speth estimait en août 1996 que la valeur nette des biens des 358 hommes les plus riches de la planète égalait les revenus combinés des plus pauvres 45% de la population mondiale, soit 2,3 milliards d’individus.

Si ces tendances ne seront pas corrigées rapidement, les disparités économiques inacceptables deviendront intolérables. (International Herald Tribune, 23.8.1996)