Tombés sur la tête : août 22 février 24

février 24

Il en faut du temps : l’INRAE vante l’agroéologie !

L’INRAE, la « citadelle où s’élabore la théologie de l’agrochimie qui est en train de détruire la nature et la campagne en France » (Bernard Charbonneau 1974). 

C’était à l’époque où les écologistes se faisaient censurer par les suppôts de l’agriculture industrielle.

L’ex-institut national de la recherche agronomique qui a accompagné la destruction des bocages, des zones humides, des climats, des sols, de la biodiversité, avec les planificateurs pétainistes ou/et inféodés aux lobbies US, avec Pisani, avec la FNSEA et le CNJA, avec les coopératives dévoyées, etc. revient sur plus de 60 ans d’erreurs catastrophiques.

Agriculture : Dufumier rappelle les bases

Notre agriculture est dans l’impasse et la paysannerie française a bien des raisons d’être inquiète sur son devenir. Les lois EGalim n’ont pas été en mesure d’assurer un revenu décent et stable à la plupart de nos agriculteurs. Face aux prix imposés par la grande distribution et les agro-industries en situation d’oligopoles, nombreux sont ceux qui ne parviennent plus à bénéficier d’une rémunération suffisante pour satisfaire les besoins de leurs familles et rembourser leurs emprunts.

L’agriculture industrielle pratiquée dans la France des mille et un terroirs n’est plus vraiment compétitive sur le marché mondial. L’erreur serait d’attribuer ce manque de compétitivité aux seules distorsions de concurrence induites par des normes sanitaires et environnementales plus contraignantes en France que chez nos partenaires européens.

Comment nos blés les moins panifiables pourraient-ils être compétitifs avec des blés produits en Ukraine ou en Roumanie, au sein d’exploitations de plusieurs milliers d’hectares ? Nos rendements à l’hectare (72 quintaux en moyenne) sont élevés, mais obtenus avec de très fortes doses de pesticides et d’engrais azotés de synthèse, coûteux en énergie fossile. (…)

Comment nos poulets bas de gamme nourris avec du maïs et du soja brésilien pourraient-ils être vendus à un prix rémunérateur, étant mis en compétition avec des poulets brésiliens (ou ukrainiens) ? Nos grandes et moyennes surfaces, soucieuses de conquérir de nouvelles parts de marché et de vendre leurs marchandises à petit prix, savent s’approvisionner à l’étranger à moindre coût. Et la loi EGalim théoriquement en vigueur ne peut guère les dissuader d’en importer des quantités croissantes. (…)

Mais, il n’y a pas si longtemps, l’INRA participait à cela :

La révolution verte

Tout à l’envers : le gouvernement retourne dans les années 1960

Annoncées le 26 janvier par Gabriel Attal pour répondre à la colère des agriculteurs, les réunions entre préfets et agriculteurs, menées tambour battant dans les départements, ont déjà conduit à modifier ou à abroger une soixantaine d’arrêtés.

Depuis quinze jours, c’est sans leurs tracteurs et avec des piles de revendications sous le bras qu’ils défilent dans les préfectures. Le 26 janvier, en pleine crise agricole et au milieu des bottes de foin d’une exploitation de Haute-Garonne, Gabriel Attal annonce un « choc de simplification » pour « libérer » les exploitants de contraintes administratives et de normes, en particulier environnementales, jugées trop lourdes et trop nombreuses. Le premier ministre donne aux préfets jusqu’au Salon de l’agriculture (24 février-3 mars) pour orchestrer ce « choc ». Un mois pour mener au pas de charge, dans tous les départements, des « temps » destinés à « faire remonter, avec nos agriculteurs, tout ce qui peut et doit être simplifié ».

Vraiment tout. Dans la Manche, les agriculteurs demandent un assouplissement de la réglementation sur les haies pour pouvoir en arracher davantage – 20 kilomètres ont été concernés en 2023 – afin d’étendre leurs exploitations.

Les bios sont toujours les dindons de la farce

Les agriculteurs bios sont aussi en colère mais estiment que « les normes, ça sert à nous protéger »

Solidaires de leurs collègues conventionnels sur une grande partie des sujets, les agriculteurs bios d’Île-de-France et de l’Oise ont eu toutes les peines du monde à être audibles sur leurs propres problématiques, et marquent un désaccord sur la mise en pause du plan zéro phyto. Ont-ils été les oubliés des blocages ?

« On ne veut rien lâcher » : les agriculteurs et les écologistes font front commun à Dijon

Ce samedi 10 février à 14h30 plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées place Darcy à Dijon. Agriculteurs, éleveurs et citoyens sont venus montrer leur opposition aux annonces du gouvernement, comme cette « pause » imposée sur le plan Écophyto censé limiter l’usage des pesticides.

La Confédération paysanne, à l’origine de cette manifestation, réclame une sortie du libre-échange, la fin de « la cogestion mortifère » de la FNSEA et du ministère de l’agriculture, et entend lutter contre « l’emprise du lobby agro-industriel ». 

Car si les différents syndicats et fédérations d’agriculteurs ont fait front commun pendant deux semaines, la Confédération paysanne regrettait la fin de ce mouvement dans un communiqué : « Alors que nos sollicitations restaient sans réponses, le gouvernement annonçait ses mesures pour « sortir de la crise » laissant les paysans tour à tour sur leur faim ou dépités, et toujours aussi démunis face à la crise sociale, climatique et environnementale. Mais cela a suffi pour que la FNSEA, plus préoccupée des volumes de production et des intérêts de l’agro-industrie que du sort de ses propres adhérents, siffle la fin de la partie. »

cogestion mortifère de la FNSEA et du ministère de l’agriculture

Ben oui ! C’est bien cela. Et cela dure depuis plus de soixante ans. Ci-dessous :

Agriculture : 1949/2024, la grande escroquerie continue

Après le passage des « lois d’orientation agricoles » de 1960/62, de Debré, de Pisani, du CNJA, de la FNSEA, du lobby militaro-industriel américain en quête de nouveaux marchés pour sa chimie et ses machines…

ina.fr

Des paysans en colère contre le remembrement en 1972 | INA

Dans le Morbihan des paysans sont mécontents car le remenbrement détruit les haies, les talus qui retiennent l’eau et coupent le vent. L’un d’eux, maquette de sa ferme à l’appui, montre les dégâts causés par le remembrement. Des agricultrices aussi sont opposées au remembrement : plus d’abris…

la dévastation en marche

Absurdité du modèle agricole industriel : l’exemple de l’agroforesterie polyculture-élevage face à la grippe aviaire

« (…) Il dit la fatigue qu’éprouvent des paysans qui ont fait le choix d’une agriculture respectueuse du vivant, victime des oukases d’une bureaucratie administrative et des modes de production des industriels qui n’ont que mépris pour la compétence et la pratique de ces éleveurs de plein air.

Ces paysans sont des militants du plein air : ce n’est pas juste pour eux un mode d’élevage, c’est consubstantiel à leur démarche. Les contraindre à enfermer leurs animaux est un non-sens, ils le vivent comme une violence insupportable. Non seulement leur modèle est antagonique à celui des industriels qui pourtant imposent leurs réglementations totalement inadaptées au plein air, mais avec la grippe aviaire ces paysans sont régulièrement menacés s’ils ne respectent pas les normes décrétées par les autorités agricoles et sanitaires. Pourtant, la qualité de l’élevage confère des capacités particulières de résistance des animaux aux agressions virales.

(…) c’est tout un choix de vie, qui pouvait fonctionner au prix certes d’un dur labeur, qui est remis en cause. Du fait d’industriels fauteurs d’épidémie et de responsables politiques qui se plient aux injonctions de l’agriculture intensive.

La ferme en coton en polyculture-élevage

24min53 :

« Nous on discute de circuits courts et de bien-être animal. Et, en face de nous, on a des lobbies qui vont parler PIB et export, ce qui fait que notre discours est complètement inaudible. Ça en devient obscène parce que quand on parle des campagnes, du bien manger français, de la tradition culinaire, ce sont nos fermes que l’on montre. Et, à côté de ça (…), les modèles qui sont privilégiés ce sont des modèles du type agro-industriel. »

Quand les lobbies du désastre contrôlent l’État

60 ans après le totalitarisme désastreux du remembrement, l’ignominie continue :

février 2022 – Trois jours après la diffusion d’un reportage télévisé, ses gérants ont reçu la visite des services de l’Etat. Le couple Petit a désormais une semaine pour mettre à l’abri ses volailles.

suite à la diffusion du reportage sur France 2, l’État les a mis en demeure de se « mettre aux normes » du système industriel responsable de la destruction des campagnes, de l’étendue croissante des épizooties et du malheur des animaux et des consommateurs.

La ferme en coton a réussi à survivre :

Enfin ! La Confédération Paysanne dénonce la FNSEA

Des irréductibles de la Confédération paysanne ont manifesté à Dijon ce samedi pour montrer que les solutions trouvées par la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), syndicat majoritaire, avec le gouvernement ne leur conviennent pas.

« On dénonce le fait que la FNSEA se soit monopolisée la problématique agricole à tous les niveaux des institutions. La FNSEA a négocié de manière unilatérale avec le gouvernement » et défend « les intérêts des privilégiés de ce système » (…)

C’est le moins que l’on puisse dire !

 La FNSEA et le CNJA, ceux qui ont tenu la main à Pisani pour spolier leurs voisins, vider les campagnes, saccager les campagnes et installer le productivisme qui nous vaut les crises sanitaires et les effondrements

Le torchon brûle entre la FNSEA et la Confédération paysanne

Un porte-parole de la Confédération paysanne accuse le principal syndicat agricole de défendre « les intérêts des privilégiés »

Agriculteurs : désinformation de l’information

La plupart des journalistes parlent encore de « la colère des agriculteurs« , sans plus de précision. Pas la moindre nuance glissée entre les profiteurs du système productiviste imposé il y a une soixantaine d’années et ceux que celui-ci s’efforce encore d’éliminer. Des « journalistes » ? Et d’enchaîner en prétendant que c’est pour répondre à cette colère que les députés européens et la Commission européenne font marche arrière sur les velléités de contrôle des biocides. 

On ne peut être plus clair ! Ces journalistes ne sont que des propagandistes à l’égal de ceux qui ont fait la promotion des lois Pisani et de l’installation des supermarchés, au début des années soixante.  

Colère des agriculteurs : les apiculteurs dénoncent « une forte hausse des importations » et la mise en pause du plan Ecophyto

Il y a une odeur de fumée en plein centre-ville de Lyon, où les apiculteurs sont de sortie en tenue et avec leurs fumoirs : « Le gouvernement nous enfume. Donc aujourd’hui, c’est nous ! » Un millier de ruches ont été disposées place Bellecour dans la matinée du lundi 5 février. Ils se mobilisent pour demander un revenu plus décent face à la concurrence étrangère, et notamment le miel d’Ukraine qui bénéficie de la suppression des droits de douane.

Ces apiculteurs sont également vent debout contre le plan du gouvernement post-blocage des agriculteurs, qui conduit à un recul sur le plan Écophyto. « Ce qu’on sait, c’est que les pesticides ne s’arrêtent pas au bord du champ quand ils sont répandus. Ils vont aussi dans les parcelles sauvages, indique Thomas de Gaudemar, producteur ardéchois. La suspension du plan Ecophyto, cela ne nous paraît pas aller dans le bon sens non plus pour soutenir la filière locale. » Ces apiculteurs demandent des mesures d’urgence avant l’été.

Qu’est-ce que c’était chouette de conduire un caddy sans se soucier du reste !

Évoquant l’éventuelle fermeture d’un hypermarché, France Inter – radio du service public – sert la messe pour la « grande distribution » :

« Une institution locale qui a ouvert ses portes il y a plus de 50 ans, le 19 mars 1970 », « Le 1^er hypermarché des Côtes du Nord, un évènement ! »

Et de faire défiler des témoins, l’oeil humide :

Oh, c’était plein ! Plus de 60 000 clients en 3 jours. Pensez, les prix étaient écrasés par le mammouth !

Et puis… « Ici, c’était un champ de pommiers. (…) Le champ de pommiers est devenu le parking. Plusieurs vedettes de la chanson et de la télévision sont venues ici (…) »

« C’était un quartier qui était en plein essor. Les gens, plutôt que d’aller dans les petits commerces, y z’avaient tout sous la main, quoi. »

2 autres ouvertures de machines à ruiner l’économie locale suivront la même année.

Combien de fermetures et commerces et d’ateliers d’artisans ? 

Combien de chômeurs ? 

Combien de déracinements ?

Combien de rues commerçantes désertées ? 

Combien de campagnes saccagées ?

Combien de tonnes de carburant brûlées ?

Quelle pression supplémentaire sur les producteurs d’ici et de l’autre côté du monde ? 

Quelle mobilisation réactionnaire pour faire taire les opposants ?

Agriculture : 1949/2024, la grande escroquerie continue

« Nous devons sortir de l’écologie punitive » : le gouvernement justifie la mise « en pause » d’un plan sur les pesticides

Pour calmer la colère des agriculteurs, le gouvernement a annoncé jeudi l’arrêt temporaire du plan Ecophyto censé réduire les pesticides utilisés dans les cultures. 

Après les Plans technocratiques des années cinquante (Monnet en 1949, Pinay-Rueff en 58, Rueff-Armand en 59), après l’oukaze Fontanet inversant la priorité entre producteurs et distributeurs soutenus par la finance (1960)*, d’autres « lois de modernisation« ** et la PAC (Politique Agricole Commune, 1962) ont verrouillé le programme imposé par les banques, les industriels de l’armement à recycler, et les idéologues néo-libéraux. Cliquet après cliquet, le développement du programme et son application ont été réalisés de concert par le gouvernement gaulliste (à la manoeuvre, Edgard Pisani était ministre de l’agriculture) et des jeunes agriculteurs dûment formatés et intéressés (très) par les nouvelles subventions et l’élimination des paysans jugés insuffisamment productifs – leurs anciens et leurs voisins ***. Toute une stratégie de subversion et de dissociation menée avec les techniques de la « fabrique du consentement » et de la guerre psychologique (1). Une parfaite perfidie qui a déchiré le peuple des campagnes. Cette cogestion organisant la ruine des écosystèmes, des fermes familiales, des artisans et des petits commerçants dure encore. Exceptés les écologistes, résistants de la première heure, toutes les tendances politiciennes y ont pris part.

* ci-dessous : Les agriculteurs sont très en colère, mais lesquels ?

** qui ont imposé le remembrement mené par des… géomètres; comme chacun sait, de grands connaisseurs de l’écologie

*** JAC (Jeunesse Agricole Chrétienne nombreuse et influente), et CNJA (Centre National des Jeunes Agriculteurs) accompagné par la FNSEA

Le résultat ? Les différents effondrements déplorés aujourd’hui. 

Pour comble, Edgard Pisani a lui-même regretté « la désertification des campagnes liés à la concentration et à l’agrandissement continus des exploitations agricoles subventionnées par les aides publiques ». A-t-il seulement perçu la perte de la diversité des savoirs, des produits, des variétés, etc. ?

Pisani a même poussé jusqu’à regretter la destruction des campagnes sous les remembrements, et le recul général du vivant, mais en des termes qui trahissent la soumission au système productiviste et une grande ignorance :

« Il est incontestable que j’ai été fasciné par les exigences techniques des tracteurs » (!).

« Dans une certaine limite, le remembrement qui consistait à l’abattage des haies et le comblement des rivières était légitime et sans inconvénients. Mais leur surpression a bouleversé le paysage dans certaines régions et j’en suis responsable et me sens un peu coupable »,

Aujourd’hui, le simulacre de négociation qui vient d’être représenté n’a pour but que de prolonger encore le système qui profite aux seuls prédateurs – « gros exploitants » et lobbies.

« Le prix des produits payés aux paysans et paysannes doit être indexé sur leur coût de production. L’engagement des 20% d’alimentation bio dans la restauration collective doit être respecté. Le collectif demande l’abandon des accords commerciaux de libre-échange. Enfin, nous demandons à ce que les normes qui nous sont imposées fassent l’objet d’une juste rémunération »

Confédération Paysanne, Groupement des Agriculteurs Bio, CIVAM

Planification du saccage écologique et social :

“La modification de la biodiversité a été considérable. Avant le remembrement, il y avait une vie, il y avait des oiseaux, il y avait des rongeurs, il y avait des insectes. Et là, après le passage des bulldozers, il n’y avait plus rien.” Pierre

“Mon père disait que le remembrement allait améliorer la vie du paysan. Cinquante ans après, quelle est la vie du paysan ? Dans mon petit village de cinquante habitants avec ses sept familles de paysans, aujourd’hui il n’y a plus qu’un seul paysan.” Pierre

(1) la fabrique du consentement :

PROPAGANDA la fabrique du consentement

Les accords entre FNSEA, CNJA et gouvernement détournent soigneusement l’attention des problèmes de fond. 

Au contraire, ils les aggravent.

La Confédération paysanne, initialement dissociée du mouvement de protestation des agriculteurs initié par la Coordination et suivi par la FNSEA et les JA, a décidé de donner aussi sa voix au chapitre. Dans un communiqué, le syndicat patronal de gauche estime par la voix de Benoit Jaunet que « les nouvelles annonces du Gouvernement ne font pas assez avancer les choses sur le revenu ni sur les accords de libre-échange. Ceux qui ont négocié les annonces ont trahi les principales revendications des personnes présentes sur les ronds-points, alors même que leur co-gestion est responsable de crises successives. Quant à l’idée de simplification c’est une bonne chose, sans pour autant que les normes qui nous protègent disparaissent. »

La Confédération paysanne dit vouloir continuer de se mobiliser, en particulier pour le bocage et l’élevage « qui est le grand perdant du manque d’ambition sur le revenu. Nous devrions encourager et accompagner au changement de pratiques agricoles, pour orienter vers une baisse des pesticides plutôt que de supprimer le plan Ecophyto. Cela ne va en rien aider le revenu des paysans, surtout des éleveurs. »

ci-dessous, sur les origines :

Les agriculteurs sont très en colère

janvier 24

Dégénérescence agricole

« Pour produire du lait, il faut donner du soja à manger aux vaches (…) (c’est pourquoi) chaque année la France importe 1,5 milliard d’€ de soja pour pouvoir nourrir nos vaches »

dixit Aurélie Catallo, directrice Agriculture France pour l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)

André Pochon à propos de cette agriculture qui marche sur la tête

HERBE, le film

Un film qui remet les idées en place et montre que les alternatives au naufrage planétaire sont là, à portée de la main. A voir, même si l’on a déjà des notions sur le sujet. Il faut voir l’épanouissement et entendre la tranquille assurance des fermiers autonomes, tandis que les exploitants, devenus petits personnels des industriels-banquiers, cherchent à se rassurer en puisant dans un discours qui ne leur appartient pas.

Trains à grande vitesse

Encore la transition écologique (vue depuis France Inter) !

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-lundi-29-janvier-2024-5813737

Pour éclairer le bon peuple, est invité un « essayiste et enseignant à Sciences Po, qui va publier « La Révolution obligée », un ouvrage ancré dans l’actualité, où il donne des pistes pour répondre à la colère des agriculteurs, et dans le même temps, poursuivre la nécessaire transition écologique« .

Temps fort à la 15ème minute :

« Il faut arrêter avec ce snobisme des Européens sur la Chine : le pays le plus pollué du monde, etc. Alors, certes, on (y) autorise encore la construction de 2 centrales à charbon par semaine, mais ce pays est en train de se transformer de manière radicale ! Quelques exemples :

– en 2008, il y avait 1000km de voies de chemin de fer à grande vitesse. Aujourd’hui, 40 000km.« 

Déraillage d’un TGV en juillet 2011 en Chine. On remarque la lourdeur de l’infrastructure

Suit un détour par le photovoltaïque et les automobiles électriques censés être d’autres exemples d’écologisation…

« La force du modèle chinois, c’est que l’écologie (sic), elle est enrôlée au service d’un projet de société… et je vais même aller plus loin : d’un projet national. Il y a un concept qui est la « civilisation écologique » (re-sic) qui a été inscrit dans la constitution en Chine (…) »

Ahh ! Le ferroviaire le plus lourdingue, déraillable et hyper-consommateur de campagnes, de matières et d’énergie, comme modèle de la « transition écologique » !

Rater l’évolution des transports en créant un nouveau réseau sur le modèle ancien le plus destructeur, cela dit beaucoup du reste.

Un article de 1997 :

Pendulaire, Aérotrain… La fin de l’aberration TGV ?

Les pêcheurs sont très en colère. Mais lesquels ?

Mais de quels pêcheurs s’agit-il ?

La pêche artisanale « est trois à quatre fois plus rentable que les grands chalutiers qui raclent et détruisent les fonds marins ; elle crée deux à trois fois plus d’emplois ; elle est au minimum cinq fois moins subventionnée ». « On est les seuls défenseurs de la pêche artisanale, et même contre leurs représentants politiques, le Comité national des pêches (…) Les pouvoirs publics ont laissé faire les lobbys industriels qui, parce qu’ils sont dépendants aux subventions au gasoil, se sont organisés pour écrire la législation en leur faveur », dénonce Claire Nouvian de l’association Bloom *.

* 

Les agriculteurs sont très en colère. Mais lesquels ?

Ceux qui se font représenter par la FNSEA et les autres « syndicats » qui accompagnent la planification de la ruine des campagnes depuis les années 1950 !

« Dans le secteur agricole, le mécanisme des prix devra presque en permanence repousser vers les activités industrielles les éléments de main-d’œuvre agricole en excédent. Son action à sens unique tendra constamment à définir les revenus agricoles pour les maintenir au-dessous des revenus industriels (…) Ainsi le mécanisme des prix ne remplira son office dans le secteur agricole qu’en infligeant aux agriculteurs, presque en permanence, un niveau de vie sensiblement inférieur à celui des autres catégories de travailleurs.« , Rapport sur les obstacles à l’expansion économique du Comité Rueff-Armand en 1959.

On remarque le même langage utilisé par la « Commission pour la libération de la croissance« , dite « Commission Attali » (2007-2008). Entretemps, « supprimer les obstacles à l’expansion économique » (ou « croissance marchande« ) a été l’objectif de l' »Institut de Recherches et d‘Information Socio-économiques » des années 1970, de la « Fondation Saint Simon » (1981-1995), et par presque tout le personnel politique, de l’extrême gauche à l’extrême droite – sauf les écologistes de la nouvelle gauche.

À la fin des années 1950 – début 1960, la planification de l’élimination de la majeure partie du peuple des campagnes a été soutenue par l’installation de la « grande distribution » et des « prix bas » façon Leclerc. Avec l’interdiction faite aux producteurs de choisir leurs distributeurs (Circulaire Fontanet de 1960), tout le pouvoir est donné aux spéculateurs et aux financiers en lutte dans la mondialisation marchande par le bas. La ruine des « petits » est organisée pour faire place nette au productivisme consommateur d’argent public détourné – les magiques subventions.

Combien savent cela ? Combien ont assez de références historiques pour se repérer aujourd’hui ?

Même parmi ceux qui ont profité du système, combien réalisent que le défilé des subventions ne les sauveront pas du pouvoir démesuré de la « grande distribution« , de ses « prix bas » et des conséquences de la destruction écologique et sociale que tous engendrent ?

Combien exigent de renverser la Circulaire Fontanet ?

Rubrique chez les neuneus

50 ans après le sabotage des aérotrains, le retour des trains glissant sur un rail unique

Nevomo, la startup polonaise qui va faire rouler des trains à lévitation ultra-rapide sur des lignes TGV en France

« Moderniser » nos voies de chemin de fer et les « adapter » aux technologies ferroviaires du futur, c’est le pari que s’est lancé la société polonaise Nevomo dès 2017. Après avoir mis en pause ces projets dans l’hyperloop, un concept de train sous vide ultra-rapide popularisé par Elon Musk, la jeune pousse se penche aujourd’hui les trains à sustentation magnétique. Ceux-ci pourraient emprunter des lignes TGV en France. (…) 

En l’absence de frottements, ces trains pourraient atteindre des vitesses théoriques avoisinant les « 550 km/h » sur « des lignes de TGV ». Des trains à sustentation magnétique sont déjà exploités dans certains pays, comme en Chine ou au Japon, mais ils nécessitent des infrastructures dédiées.

Et… la SNCF qui a contribué à éliminer les Aérotrains, tout en les copiant, « s’intéresse à ces solutions » !

présentation d’une maquette du petit dernier

l’Aérotrain S44 il y plus de 50 ans

Le vol suspendu de l’Aérotrain

Le Pas-de-Calais inondé, l’une des régions les plus artificialisées… (2)

très bon dossier dans l’OBS du 25 au 31 janvier 2024 :

On a construit n’importe où

(…) Des habitations, des centres commerciaux, des parkings et des zones d’activité ont poussé comme des champignons sur des terrains situés en fond de vallée (…) souvent au plus près de l’eau.

On a trop artificialisé, et en plus on a construit n’importe où, dans le lit majeur des cours d’eau, c’est à dire en zone inondable

Cela n’est pas l’eau qui n’est pas à sa place, mais l’homme

…exactement comme en Bourgogne. Les mêmes stupidités.

Plus avec Francis Meilliez :

C’est la transition écolo : la vente des grosses bagnoles est en hausse

« En France, on aime la bagnole, et moi, je l’adore », clamait, lors de son interview télévisée face à Anne-Claire Coudray (TF1) et Laurent Delahousse (France 2) le 24 septembre dernier, Emmanuel Macron. Le président de la République n’est pas le seul : les ventes de voitures neuves en France ont grimpé de 16,07% en 2023. Les automobilistes ont plus particulièrement plébiscité les modèles les plus volumineux, comme les SUV et les berlines électriques, malgré leurs prix et leur consommation en carburant plus élevés. Malgré, aussi, le fait qu’ils soient plus polluants que les citadines.

Ce phénomène s’inscrit dans un temps plus long : les parts de marché des Sport Utility Vehicles, à la carrosserie rehaussée imitant celles des véhicules tout terrain et des 4×4, sont passées de 12 à 44% des ventes de voitures neuves entre 2010 et 2022, selon l’agence européenne de l’environnement. Dans le sillage de cette tendance, un nombre croissant de berlines, de citadines et de monospaces ont été « SUV-ifiés » (des Crossovers dans le jargon), à l’instar de la Citroën C4 ou de la Renault Mégane, deux berlines ressemblant à s’y méprendre à des SUV.

C’est le temps des galettes à la frangipane…

Mais d’où viennent les amandes ?

Surtout de Californie.

Ce qui veut dire :

Elles sont en enfer aux Etats-Unis entre les mains d’un… on ne peut dire apiculteur… d’un mercanti qui loue leurs services d’Ouest en Est à des producteurs de fruits dévastateurs d’immenses territoires à coup de pesticides et autres techniques de réduction drastique de la diversité. Pas une abeille autochtone à l’horizon. Il ne reste que les parasites de la monoculture qui sont copieusement et régulièrement arrosés – comme les abeilles de location, d’ailleurs. C’est pour nous l’occasion de découvrir les horreurs de l’amande californienne (environ 90% de la production mondiale). Une dévastation totale. Cela met en appétit pour les produits obtenus ainsi. Tout est délirant dans ce système : l’industriel qui stérilise une région sous sa monoculture justifie celle-ci par l’obligation du recours à quantité de matériels, d’énergie et de chimie… semblant ne pas comprendre que celles-ci sont des conséquences de celle-là. (…)

Critique de « Des abeilles et des hommes« , film de Markus Imhoof en 2013 : sur planetaryecology (Des films et des expériences)

youtube.com

Des abeilles et des hommes – Et si les abeilles disparaissaient

Apparues sur Terre 60 millions d’années avant l’homme, les abeilles sont aussi indispensables à notre économie qu’à notre survie. 80 % des espèces végétales …

Le Pas-de-Calais inondé, l’une des régions les plus artificialisées…

Autant dire une région éprouvée par un déluge de stupidités écologiques.

CURONS ! Gueulent les tuyaucrates

Curer quoi ? Ils désignent les cours d’eau ! Se croient-ils dans les égouts ?

Les cours d’eau seraient encombrés par les limons descendus des champs ravagés par l’agriculture industrielle.

D’après Estelle Doutriaux, maire de Bourthes inondé par l’Aa, les agriculteurs* ont détruit les haies et les ripisylves. Et ils ont été incités et subventionnés pour cela !

* beaucoup de betteraviers – de ceux qui s’étonnent que leurs champs soient trempés ! Les mêmes qui ne jurent que par les néonicotinoïdes.

France Inter Journal 07h00 du vendredi 05 janvier 2024

Elle demande des moyens financiers et humains pour entretenir les cours d’eau et les fossés et dans l’urgence, pour enlever ce qui s’y est accumulé ces derniers jours. « Il va falloir gérer les limons et les cailloux qui se sont accumulés au niveau du lit de la rivière. Mais il y a surtout un gros travail préventif parce que le curatif, c’est bien, mais ça coûte cher ! Il va falloir essayer de travailler avec la Chambre d’agriculture pour faire en sorte que ces limons, cette terre fertile -outil de travail de nos agriculteurs- reste dans leurs parcelles. Et pour cela, il faut de nouveau planter des haies. Cela limite l’amoncellement de limons et aussi le ruissellement. En fait, il faut retenir l’eau à la parcelle.« 

En France, à peu près partout, les campagnes ont été ainsi ravagées par les lobbies industriels et les technocrates de l’agriculture, appuyés par les administrations et les élus distribuant autorisations, dérogations et subventions à tort et à travers. 

Et cela continue. Exemple :

Alors, il faudra défaire les opérations destructrices, rouvrir les lits des cours d’eau, refaire les mares et les zones humides, « renaturer« , rediversifier… Mais, bien sûr, cela coûtera plus cher et nous aurons beaucoup perdu entre-temps.

Entre autres, le Pas-de-Calais sinistré présente un nouvel exemple des conséquences économiques et sociales de la destruction des écosystèmes sous les réseaux de la croissance marchande.

Eau, patrimoines, biodiversité et climat, 50 ans d’une destruction exemplaire du bien commun

planetaryecology.com/eau-patrimoines-biodiversite-et-climat-en-france/

Guide pour la restauration des ripisylves

Les industriels changent les énergies alternatives d’hier en vecteurs de destruction écologique

Autour de la montagne de Lure, dans les Alpes de Haute-Provence, les projets de centrales photovoltaïques se multiplient. Face à cette dynamique pour une transition énergétique, le collectif Amilure alerte : développer l’énergie solaire : oui, mais comment ?

décembre 23

Silence dans les champs, Immersion dans l’agro-industrie bretonne, au coeur de la « Breizh mafia »

À la remise de son prix, Nicolas Legendre s’est dit très touché par la récompense, mais aussi par les centaines de messages qu’il a également reçus depuis la parution de son livre en avril 2023. « Des messages, a-t-il souligné, dont la teneur contraste avec les réactions officielles d’élus ou de responsables du monde agricole ou agroalimentaire ».

Le journaliste a notamment rappelé avoir été traité de « pompier pyromane », et de « Fouquier-Tinville » par des élus au Conseil régional.

Sous les bombes des fascistes sionistes

« L’inaction de ceux qui ont de l’influence permet l’assassinat d’enfants », a accusé le porte-parole de l’Unicef James Elder depuis l’hôpital Nasser de Gaza, dans une vidéo partagée vendredi sur son compte X

sur planetaryecology : la tête à l’envers

Des munitions fabriquées aux États-Unis ont tué 43 civils lors de deux frappes aériennes israéliennes à Gaza

Des bombes munies d’un système de guidage de type JDAM (Joint Direct Attack Munitions) de fabrication américaine ont été utilisées par l’armée israélienne dans deux attaques aériennes illégales meurtrières contre des habitations remplies de civil·e·s dans la bande de Gaza occupée, a découvert Amnesty International à la suite d’une nouvelle enquête sur ces frappes. L’organisation a conclu que ces frappes aériennes étaient soit des attaques directes contre des personnes ou des biens civils, soit des attaques menées sans discrimination, et demande que des enquêtes pour crimes de guerre soient ouvertes à leur sujet.

Le fait que des munitions fabriquées aux États-Unis soient utilisées par l’armée israélienne dans des attaques illégales aux conséquences meurtrières pour les civil·e·s devrait sonner comme un avertissement urgent pour le gouvernement de Joe Biden. Des armes fabriquées aux États-Unis ont facilité le massacre de familles entières », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.
« Deux familles ont été décimées par ces frappes, qui sont une nouvelle preuve que l’armée israélienne se rend coupable d’homicides illégaux et de blessures sur la personne de civil·e·s dans le cadre de ses bombardements de Gaza.

La mort de Yacouba Sawadogo qui relança le Zaï pour conserver l’eau de pluie

Yacouba Sawadogo, le Burkinabè qui arrêta le désert, est mort – Jeune Afrique

Cultiver sans eau ou presque : la technique du zaï au Sahel

Restauration des écosystèmes, restauration des sociétés

COP 28 : « Comment faire pour qu’une forêt debout ait plus de valeur que le bois de ses arbres coupés ? », France inter, matinale du 3 déc.

On en est encore là ?!

Alors, un petit rappel :

L’exploitation écologique est beaucoup plus « rentable » que ne le sont la coupe rase, la plantation, l’agriculture ou l’élevage à la brésilienne. D’après des estimations faites en Amazonie, le rendement de la récolte régulière des produits autres que le bois peut être deux à trois fois supérieur à celui des formes d’exploitation destructrices.

Une autre source :

The Economic Value of Non-Timber Forest Products in Southeast Asia

Jenne H. de Beer, Melanie J. McDermott

Qui a dit que la COP était le royaume des lobbies ?

TRIPLING NUCLEAR ENERGY BY 2050 !

Et la pollution thermique correspondante ?

Et la capacité de refroidissement des cours d’eau déjà à sec ?

Et la destruction des écosystèmes aquatiques ?

Et l’intensification de la dépendance et du contrôle social ?

Et… les déchets ?

Etc.

Écologie planétaire

écocide

Gaza, 2 décembre 2023

un oiseau ?!

dans cet écocide ?

Jewish Voice for Peace :

Not send any more weapons to the Israeli military

Our Members of Congress need to hear from us right this minute. They must call on the Biden administration to demand an immediate negotiated ceasefire, and to not send any more weapons to the Israeli military.

This is the only way to stop Israel’s mass assaults, war crimes, and genocide against Palestinians in Gaza. It is the only way to ensure the release of the Israeli hostages. It is the only way to rush desperately needed humanitarian aid to the people of Gaza who are being starved by Israeli siege. 

There is only one way to end violence and that is to address the root causes of everything happening — 75 years of Israeli military occupation and apartheid — and end U.S. complicity in this systemic oppression.

novembre 23

Jérusalem, ville des trois religions

par Moïse Saltiel, juin 2000

Les dirigeants des Ashkénazes venus s’installer en Palestine ont montré par tous leurs actes et activités que les Juifs arabo-orientaux et eux-mêmes ne faisaient pas partie d’un même peuple.

On arriva très vite au mythe de « l’analphabétisation« , de « l’arriération » des Juifs orientaux (ils viennent à peine de descendre de leur arbre, ils sortent tout juste des cavernes). On vous répète dès votre jeune âge que vous êtes sortis des ténèbres, du vide, que votre milieu était complètement primitif (encore un lien avec le mépris et l’arrogance dont sont l’objet les Palestiniens) que vous finissez par en être persuadé.

Israël, qui devait devenir le pays-refuge pour les Juifs persécutés, est devenu le pays où ils sont le plus en insécurité.

Guerre contre Gaza : lettre de démission du directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits humains

Craig Mokhiber

(…) le massacre actuel du peuple palestinien, ancré dans une idéologie coloniale ethno-nationaliste, dans la continuité de décennies de persécution et d’épuration systématiques, entièrement fondé sur leur statut d’Arabes, et associé à des déclarations d’intention explicites des dirigeants du gouvernement et de l’armée israéliens, ne laisse aucune place au doute ou au débat. À Gaza, les habitations, les écoles, les églises, les mosquées et les établissements médicaux sont attaqués sans raison et des milliers de civils sont massacrés. En Cisjordanie, y compris à Jérusalem occupée, les maisons sont saisies et réattribuées en fonction uniquement de la race. Par ailleurs, de violents pogroms perpétrés par les colons sont accompagnés par des unités militaires israéliennes. Dans tout le pays, l’apartheid règne.

Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène en Palestine. Qui plus est, les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni et d’une grande partie de l’Europe sont totalement complices de cet horrible assaut. Non seulement ces gouvernements refusent de remplir leurs obligations conventionnelles “d’assurer le respect” des conventions de Genève, mais ils arment activement l’offensive, fournissent un soutien économique, des renseignements, et couvrent politiquement et diplomatiquement les atrocités commises par Israël.

(…)

octobre 23

Une autre face de l’agriculture industrielle : la ruine du Golfe de Gabès

Derrière les engrais en France, une région sacrifiée en Tunisie :

Cellule investigation de Radio France

Le drame écologique du Golfe de Gabès

le film : https://www.facebook.com/watch/?v=155568485377771

le texte : https://news.gnet.tn/…/le-drame…/id-menu-325.html

27 octobre 2023 Gaza et Cisjordanie

une résolution de l’ONU sur « la protection des civils et le respect des obligations juridiques et humanitaires »

La résolution appelle notamment à une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue », à ce que toutes les parties respectent le droit international et à une aide continue et sans entrave dans la bande de Gaza.

Depuis le début des bombardements israéliens visant le Hamas, 57 employés de l’ONU ont été tués par les frappes.

Palestine : L’engrenage colonial, une fabrique de la haine (jusqu’à l’assassinat de Rabin)

ON NE PEUT PAS COMPRENDRE

GRAND-CHOSE

AUX GUERRES CONTRE L’IRAK,

COMME AUX AUTRES DRAMES CONTEMPORAINS,

SI ON NE LES SITUE PAS

DANS LE CONTEXTE DES PROJETS DE DOMINATION

QUI BOUSCULENT TOUTE CHOSE

SUR LA PLANÈTE

DEPUIS PLUSIEURS GÉNÉRATIONS.

RAPPEL DE QUELQUES FAITS ÉCLAIRANTS

18 octobre

En 6 jours :

6 000 bombes sur Gaza,

plus d’une centaine d’infrastructures médicales visées,

des dizaines d’ambulances prises pour cibles selon l’Organisation Mondiale de la Santé,

2.215 morts sont recensés à Gaza, dont 724 enfants, une semaine après l’attaque du Hamas

France Inter, journal de 7H

17 octobre

Karim Kattan, écrivain palestinien : « Dans la tourmente qui ne fait que commencer, nous devons faire preuve de cœur et de hauteur d’esprit »

15 octobre

Vincent Lemire et Hubert Védrine

Ce qui se prépare, ce sont des crimes de guerre massifs, déjà en cours. Et puis le déplacement de 1,2 millions de Gazaouis vers le sud, c’est impossible. Ce matin, on considère que 400.000 Gazaouis se sont déplacés en 36 heures. Cela veut dire qu’il en reste 700.000. »

« C’est un moment de tragédie antique. Même les Israéliens les plus pacifistes, même les plus clairvoyants, comme l’ancien patron du Shin Bet, Ami Ayalon, explique à quel point le gouvernement israélien a eu tort de détruire tout leadership palestinien crédible. Donc le champ libre a été laissé au Hamas, on a offert comme un plateau l’espèce de bombe à retardement qui est Gaza, au Hamas, et à l’Iran. Même ces gens-là, ils savent bien que l’armée israélienne n’a pas d’autre choix que d’aller détruire la branche armée du Hamas. Le seul dialogue, on espère, c’est sur l’aide humanitaire, à Rafah, près de la zone qui est à la frontière égyptienne, utilisé comme corridor humanitaire. Donc, maintenant, s’il y a des négociations, ce n’est que sur l’humanitaire. »

13 octobre 

Michèle Sibony : Une deuxième Nakba? Les responsabilités de la «communauté internationale»

Aujourd’hui, la position adoptée par la communauté internationale, traduire les puissances occidentales, à la suite de l’attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre, donne un nouveau blanc seing au gouvernement israélien, dans un moment crucial. On connaît le but recherché depuis longtemps, clairement formulé et traduit dans les actes en Cisjordanie ces derniers mois par le régime israélien : le moins possible de Palestiniens sur un maximum de territoire annexé de la mer au Jourdain. En d’autres termes, une terre vidée de ses habitants palestiniens et ouverte à la colonisation, un véritable « grand remplacement» selon l’expression de certains, d’autres parlent de colonialisme de peuplement, et les Palestiniens appellent ce moment une seconde Nakba.

L’exigence israélienne d’évacuer la ville de Gaza (un million d’habitants) vers le sud doit se lire dans ce paradigme de l’expulsion vers l’Egypte (ou du génocide). Les pressions occidentales sur l’Egypte pour qu’elle accepte d’ouvrir un « corridor humanitaire» vers le Sinaï, confirment une vision commune avec Israël.

Le droit à la légitime défense n’est pas un droit à une vengeance indiscriminée

Dominique de Villepin se dit « pas surpris par cette haine qui s’est exprimée », à la lumière de ce qui s’est passé à Gaza depuis 2006. « On se dit que quelque chose a été raté, par nous tous, par l’ensemble de la communauté internationale, avec l’amnésie qui a été la nôtre, l’oubli qui a considéré à imaginer que cette question palestinienne allait pouvoir s’effacer devant un accord économique, stratégique et diplomatique, comme substitut à cette tragédie. »

10 octobre bombardements massifs

Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU a annoncé ce mercredi 11 octobre que 11 membres de l’organisation ainsi que 30 élèves de ses écoles ont été tués dans les bombardements sur Gaza

9 octobre

L’enclave palestinienne, sous un strict blocus depuis 16 ans, voit sa situation s’aggraver drastiquement par l’annonce d’un « siège complet » par le gouvernement israélien qui exhume la loi du talion et l’applique à toute la population. Ni nourriture, ni eau, ni médicaments, ni énergie – comme un siège des temps anciens. Aujourd’hui, c’est déjà un crime de guerre. Et s’y ajoute un commandement de déportation de la population vers le sud… 1 000 000 de civils sans aucun moyen de survie dans un mouchoir de poche, là où il n’y a aucun refuge !

Israël annonce, lundi 9 octobre, un blocus complet de la bande de Gaza.

samedi 7 : attaque du Hamas contre les civils

Il faudra plusieurs jours pour apprendre son ampleur. Quant à son horreur, il faudra plus longtemps encore.

Mais, absente sur le terrain, l’armée israélienne reste sans réaction pendant des heures (?)

En parallèle à une pluie de roquettes, les combattants du Hamas ont franchi aisément le « mur de fer » construit à grands frais autour de Gaza depuis 2021. Au sol, l’armée israélienne était comme absente (renseignement, anticipation, surveillance, réaction). Les attaquants ont commis des massacres dans une rave-party et des kiboutz. Il y aurait plus de 1300 morts israéliens. Une action terroriste qui rappelle les attentats de Paris et de Bruxelles. 

Attaque du Hamas contre Israël : roquettes, attaques au sol, prise d’otages… Une guerre « totale »

Guerre entre le Hamas et Israël : on a reconstitué l’attaque contre le festival de Réïm

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/vrai-ou-faux-que-s-est-il-vraiment-passe-durant-le-massacre-du-festival-de-reim_6113886.html

Nathalie Godard, directrice de l’Action chez Amnesty International France, revient sur les violations des droits de l’homme au Proche-Orient après les massacres perpétrés par le Hamas en Israël, et la riposte de l’État hébreu

Les services de renseignement et de sécurité israéliens ont été visiblement dépassés par l’attaque du Hamas. Il s’agit d’« un désaveu énorme sur le plan sécuritaire »

Cependant, nous saurons plus tard que l’assaut et son plan étaient connus des services et des gouvernants israéliens depuis très longtemps

…sans oublier la longue descente aux enfers réalisée par l’apartheid, la colonisation permanente, les humiliations, le sabotage systématique de toute esquisse de solution (le « processus de paix » foulé aux pieds), etc., perpétrés par des gouvernements israéliens de plus en plus fanatiques

Septembre 23

Dépravation et nuisibilité toujours en hausse : découverte d’un trafic de crânes de primates

C’est une triste collection que vient de récupérer le Muséum d’Histoire naturelle d’Aix-en-Provence. Les douanes viennent de lui confier un lot de plusieurs centaines de crânes de primates saisis ces derniers mois à Roissy. L’espèce est bien protégée, mais des collectionneurs américains se passionnent pour ces crânes de petits singes. Une menace de plus pour une espèce déjà déclinante. 

Cela rappelle le constat fait en 2017 :

Le trafic de crânes et de membres met en péril l’avenir des grands singes du Cameroun

dans la série C’est la « transition écologique »

Un navire usine pour importer du gaz de schiste étatsunien

Le Havre, 18/09/2023 : Le FSRU Cape Ann, terminal méthanier flottant long de plus de 280 mètres, devait être mis en service au Havre avant le 15 septembre

‘Cap sur le chaos climatique’

à propos des bienfaits de l’extraction du gaz de schiste, deux films :

Promised land

film de Gus Van Sant, avec Matt Damon, Frances McDormand, Hal Holbrook…

C’est une belle campagne nord-américaine où l’on voit des boutiques et un bar très vivants. Un village américain, certes, mais un village dont le dynamisme et l’animation peuvent faire pâlir de jalousie la plupart de ceux d’ici.

Arrivent les agents dépêchés par l’une des grandes compagnies d’exploitation du gaz de schiste – « grandes compagnies« , comme celles des brigands d’autrefois qui pressuraient les campagnes. Ici, les méthodes sont plus subtiles, mais elles n’en sont que plus efficaces : mensonge, séduction, tromperie … Il s’agit d’embobeliner les autochtones pour qu’ils abandonnent tous leurs droits, le bien commun et l’héritage de leurs anciens au profit du tout-capitalisme à rentabilité immédiate. Grandes compagnies d’hier et d’aujourd’hui, même combat : la spoliation et la destruction de la vie.

Les différents caractères se révèlent sous la pression, à commencer par ceux qui ont perdu toute culture et ne sont plus reliés à la terre et aux autres. Par exemple, le politicard local qui sollicite sa part du gâteau avant même d’y avoir été invité. Il y a heureusement ceux qui se souviennent du monde vivant, se comprennent encore comme parties d’un ensemble et pensent au lendemain.

Il ne manque pas un moment au développement, pas un bouton de guêtre au déploiement de l’opération de manipulation. Pas même la feinte dissidence.

et Holy Field Holy War de Lech Kowalski

Des bassines comme s’il en pleuvait 

Avec la sécheresse qui progresse grâce à l’engrenage des destructions écologiques et des surconsommations de la croissance marchande, les projets de destructions plus grandes fleurissent un peu partout.

Sur le Drac (Hautes-Alpes), quelques-uns pensent retenue d’eau. 3 fois rien : 1 000 000m3 !

L’eau serait retenue dans un haut vallon sur le site du Châtelard. Retenir l’eau n’est pas une mauvaise idée. Mais 1 000 000m3 à la fois, c’est sans doute beaucoup pour un petit vallon. Pourquoi ceux qui s’arrogent le pouvoir de projeter et de décider pensent-ils toujours en mégalos ? Pourquoi ne pas multiplier les petites retenues ?

Et, surtout, l’autre absurdité – plus grosse encore – du projet est son étanchéification.

De cette façon, tout le site serait détruit, son écosystème (une zone humide), donc ses sols, etc. Un anéantissement complet sous les bâches en plastique !

De cette façon, 

– au lieu d’augmenter la zone humide et la biodiversité,

– au lieu d’augmenter le stockage de l’eau dans le sol – dans la nappe phréatique (le meilleur stockage), 

celle-ci serait privée de l’eau !

Et, en s’évaporant à l’air libre, l’eau résiduelle concentrerait les sels.

Comme à Sivens :

Depuis le Clunisois, un regard sur Sivens (et autres commentaires)

Comme à Sainte-Soline, comme en plein d’autres endroits…

Pas comme au Rajasthan :

Restauration des écosystèmes, restauration des sociétés

Canicule tardive : 6 morts dans les vignes

Depuis le début des vendanges le 1er septembre, six saisonniers sont décédés dans les vignobles de Champagne et du Beaujolais.

août 23

effondrement des insectes

Comme un petit quelque chose qui cloche

En introduction d’un dossier sur l’effondrement des insectes, L’Obs affirme que « les scientifiques » n’ont pris conscience du drame qu’en regardant leurs pare-brises. Le syndrome du pare-brise est pratique pour illustrer l’ampleur du phénomène, mais c’est juste une commodité qui ne dit rien de la longue histoire des alertes. Heureusement, plus loin, l’alerte de Rachel Carson est rappelée.

L’Obs enchaîne en constatant « à quel point nous oublions les états précédents de la nature, ce que le psychologue américain Peter H. Kahn a théorisé comme une forme d’« amnésie environnementale »« . Nous ? Encore une fois *, les inconscients et ceux qui les utilisent, veulent nous enchaîner au même banc de nage, pour mieux faire oublier leur rôle dans cet « oubli« . Encore une fois, la négligence et le dédain vis-à-vis du vivant et de ses alertes veulent se blanchir en attribuant à chacun la même insouciance. Et de gommer encore les constatations faites par beaucoup et depuis longtemps, au moins dans des campagnes de plus en plus désertées par la vie.

* comme avec l’anthropocène qui met tout le monde dans le même sac : les prédateurs-destructeurs et leurs victimes

Cela rappelle les exploits des esprits forts qui croyaient fragiliser les écologistes en les accusant de se soucier des « petites fleurs et des petits oiseaux« , et d’être des « catastrophistes« . Eux qui sont les organisateurs de la catastrophe.

L’Obs donne la parole à Dave Boulson, un entomologiste sur la brèche qui dénonce l’effondrement des populations d’insectes sous l’empoisonnement général par les biocides d’une certaine « agriculture » d’exportation :

Nos amis les insectes, édition du 3 au 9 août 2023, pages 13 à 15.

Pages 16 à 18, le même Obs emboîte le pas d’une équipe de démoustication qui, pour réduire des populations de moustique-tigre, va « pulvériser un puissant insecticide, la deltaméthrine *, très toxique pour les animaux et les humains« .

* et, en Nouvelle Calédonie, l’Obs nous informe que l’on balance du « Malathon » depuis 2015 (Malathion, un produit interdit tant il est nocif).

Les deux articles sont dans le même dossier ! Tout à coup, l’emploi des poisons les plus nuisibles trouve grâce et ne suscite même pas l’étonnement…

l’abattage des arbres

C’est la « transition écologique » !

À Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis, une forêt urbaine de près d’un millier d’arbres va être détruite pour laisser place à un projet immobilier.

À Fuveau, dans les Bouches-du-Rhône, le propriétaire d’un golf veut raser 20 hectares de bois pour construire 132 villas de luxe. 

À Champigny-sur-Marne, la ville veut supprimer 109 arbres d’alignement, au motif que la moitié d’entre eux seraient malades. 

À Bezons, dans le Val d’Oise, la mairie souhaite couper 24 platanes pour réaménager un square. Pareil à Mantes-la-Jolie, où 19 arbres vont être sacrifiés pour des travaux sur une place. 

À Argenteuil, la commune veut abattre une centaine d’arbres sur l’île Héloïse, dont des spécimens centenaires, pour construire des tours et un centre commercial.

Chronique de Hugo Clément ce matin sur France Inter :

Les arbres, indispensables contre la chaleur en ville

matinale de France Inter , 30 août 23

coupé parce qu’il faisait de l’ombre

Autoroute A69 : les arbres de Vendine abattus en pleine nuit face à des opposants impuissants 

mai 23

C’est « la transition écologique » !

Emmanuel Macron officialise l’implantation d’une super usine de batteries du taïwanais ProLogium à Dunkerque

Des batteries ! Avec du lithium venu d’où ? C’est l’assurance de plus de destructions et d’exploitation là-bas et de toujours plus de véhicules individuels ici. La croissance marchande entrave toujours les solutions.

Au fait, sur quel terrain sera construite l’usine ?

Amiante encore et toujours : le scandale continue 

le tribunal de Paris refuse la tenue d’un procès pénal réclamé par des victimes

Près de 1 850 victimes accusaient quatorze présumés « responsables nationaux » d’avoir retardé l’interdiction de la fibre cancérogène.

Les juges de la chambre spécialisée dans les contentieux liés à l’environnement et à la santé publique ont décidé vendredi 19 mai que le scandale sanitaire de l’amiante ne donnerait pas lieu à un procès pénal. Le tribunal correctionnel de Paris s’était donné jusqu’à ce jour pour trancher la question, alors que la première plainte en la matière remonte à 1996.

Cette décision a été rendue après des débats liés à la recevabilité d’une citation directe collective émanant de près de 1 850 victimes ou ayants droit, qui ont opposé le 9 mars leur avocat, Antoine Vey, à ceux de quatorze présumés « responsables nationaux » dans cette affaire. Le tribunal a finalement prononcé la nullité de cette procédure en raison de son « imprécision », expliquant que les prévenus n’étaient « pas en état de pouvoir relier ce qui est reproché à chacun » à des victimes précises.

Lanceur de l’alerte depuis 1977 et non écouté, pour avoir observé jour après jour la progression des maladies et des décès pendant 30 ans sur le même site, cet argumentaire tombe complètement à plat. 

1974-2005 : l’AMIANTE à mort – 1ère partie

60 ans après Rachel Carson, une énième confirmation : le printemps silencieux, c’est maintenant

Les rangées d’oiseaux sont de moins en moins nombreuses sur les fils électriques ces dernières années. Une nouvelle étude, publiée ce lundi dans une revue scientifique américaine, vient confirmer un déclin des populations d’oiseaux en Europe. Elles ont chuté de 25 % ces quarante dernières années, d’après cette étude dirigée par deux scientifiques du CNRS et un doctorant de l’Université de Montpellier. Le déclin est encore plus vertigineux pour les espèces des milieux agricoles, dont les populations ont baissé de près de 60 % depuis 1980.

Mais au-delà du constat, cette étude identifie les causes du déclin et indique que « l’agriculture intensive est la principale pression associée au déclin des populations d’oiseaux ».

(…) Human pressures on biodiversity are intensifying (1), while, at the same time, biodiversity decline is accelerating (…) More precisely, analyses conducted at local to continental scales pointed out the role of agricultural intensification [i.e., changes in farming practices leading to an increase of chemical inputs and a reduction of habitat heterogeneity (23)] in explaining the decline of farmland birds (24, 25), while land-use modification such as change in forest cover or urban sprawl and climate change were important pressures for other groups of species (21). (…)

Farmland practices are driving bird population decline across Europe

https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2216573120#body-ref-r1

World Scientists’ Warning to Humanity: A Second Notice

avril 23

La réserve de Doñana de plus en plus menacée

Espagne : la surexploitation de l’eau d’un célèbre parc naturel, un véritable enjeu électoral

59 % des plus grandes lagunes de Doñana sont asséchées depuis au moins 2013.

« Ces changements sont liés de manière significative à la température et aux précipitations annuelles, mais aussi à l’étendue des zones cultivées, à la superficie bâtie de [la ville voisine de] Matalascañas, à la distance des stations de pompage de l’urbanisation et au fonctionnement du terrain de golf » voisin, a conclu le CSIC.

Les données révèlent également que 80 % de ces lagunes se sont asséchées plus tôt que prévu, « ce qui indique que l’activité humaine altère l’équilibre naturel des lagunes ».

Parc national de Doñana

Espagne : la réserve naturelle de Doñana en Andalousie s’assèche dangereusement

mars 23

Quelques dizaines d’années après les alertes, la cause des forêts denses piétine encore :

One Forest Summit

f

év 23

Encore un ! François Lazaro s’en va

Les dauphins toujours massacrés en France

Quand la pêche massacre les populations de dauphins en France

Dauphins tués : les scientifiques préconisent une fermeture temporaire de la pêche

Si les massacres sanglants de dauphins aux îles Féroé et au Japon choquent à juste titre l’opinion publique, une tuerie plus insidieuse et d’ampleur encore plus grande est perpétrée chaque année en France, plus particulièrement le long de la façade atlantique

Brigitte Smadja, déjà !

https://www.lemonde.fr/livres/article/2023/02/21/mort-de-brigitte-smadja-romanciere-et-editrice-jeunesse_6162748_3260.html

janv 23

La Côte Atlantique sous le polystyrène

https://planetaryecology.com/tir-de-barrage-contre-une-campagne-de-denonciation-du-tout-jetable/

Et toujours le mépris pour la vie

Un chat, qui s’était échappé de sa cage de voyage, a été écrasé par un TGV à la gare Montparnasse, à Paris, le 2 janvier 2023, sous les yeux de ses propriétaires :

Les agents de la SNCF leur interdisent de descendre sur la voie pour rattraper leur animal. « Les agents nous disent que ce n’est pas leur problème, qu’on aurait dû le garder en laisse… »

« Ils nous ont dit: ‘ce n’est qu’un chat‘ », se souvient l’adolescente.

Non assistance à personne en danger, mépris de l’usager, incapacité et fainéantise, grossièreté, empathie zéro… 

Tout à fait la culture TGV, en somme.

Comble de l’ironie : quelques instants après le drame, des agents demandent si elles souhaitent récupérer le corps. « Je ne comprends pas : on ne pouvait pas descendre pour sauver notre chat vivant, mais il est maintenant possible de le récupérer mort. Je refuse, car je ne me vois pas du tout transporter le corps dans un sac plastique jusqu’à Bordeaux », fustige-t-elle.

Orange Blossom

Sur le front de la « culture anti-nature« 

Les pigeons toujours massacrés illustrent l’arriération commune :

Emprisonnés dans des cages pendant plusieurs jours, sans espoir de survie. C’est le sort réservé aux pigeons à Asnières-sur-Seine, dénonce une association de défense des animaux, vidéos et photos à l’appui (…)

Au passage, une info remarquable :

La capture de pigeons dans des cages et le gazage sont des pratiques légales en France

…le gazage en France, pays de l’indifférence au vivant par excellence, quand celui-ci n’est pas chosifié, réduit à n’être que matière inerte.

Sur ce blog :

Moineaux et incohérence des municipalités : Y QU’À FAUCONS ! 

déc 22

Naufrage de l’élevage industriel

La préfecture de l’Indre vient de donner son feu vert à l’extension d’un élevage de porcs, qui va passer de 4 000 à 9 000 cochons.

Nos dirigeants ont tendance à nous faire croire que l’élevage français est différent des autres…

Pour être écolo et respectueux des animaux, il suffirait de manger de la viande bleu blanc rouge.

Selon Emmanuel Macron, il faut, je cite « défendre la viande française partout ». Et pour le ministre de l’agriculture Marc Fesneau, ouvrez les guillemets : « Quand on consomme des produits français (…) derrière, c’est un éleveur qui entretient le paysage et qui apporte des choses pour la biodiversité ».

Forcément, quand le ministre dit ça, on pense aux vaches qui pâturent dans les prés verdoyants de nos campagnes…

Sauf que cette image d’Épinal ne correspond pas à la réalité.

Dans notre pays, on abat chaque année 4 millions de bovins, contre 23 millions de cochons et près d’un MILLIARD de volailles.

En quantité, selon l’organisme public France Agri Mer, le bœuf pèse à peine 17% de la viande acheté, contre 29% pour la volaille et 46% pour le porc. Les cochons représentent donc près de la moitié de la viande qu’on mange.

Et pourtant : c’est quand la dernière fois que vous avez vu un cochon en plein air ? Pas de souvenir ? C’est normal.

Selon la filière porcine elle-même, 95% des cochons sont élevés en bâtiments fermés, densément peuplés, sans aucun accès à l’extérieur.

Quant aux poulets, plus de 80% viennent d’exploitations industrielles, d’où ils ne sortent jamais et où ils vivent chacun sur un espace plus petit qu’une feuille A4. Les lapins ? 99% sont en cages.

Bref, l’élevage intensif est aujourd’hui la norme en France et il a un gros impact sur la biodiversité.

Pourquoi ?

Notamment parce que pour nourrir ces millions d’animaux enfermés, il faut produire énormément d’aliments et donc cultiver d’immenses surfaces agricoles. En France, les animaux sont par exemple les premiers consommateurs de céréales.

Les grandes cultures de maïs et de blé, aspergées d’eau et de pesticides, sont en bonne partie destinées à l’élevage. Or, sur ces parcelles, la vie sauvage a presque disparu.

J’ai accompagné récemment Vincent Bretagnolle, un chercheur au CNRS, dans une zone de cultures intensives située dans les Deux-Sèvres.

Il devait compter les espèces d’oiseaux, en écoutant leurs chants. Et bien nous avons été frappés par le silence. Vincent m’a carrément parlé de « désert biologique »…

L’élevage détruit donc la vie sauvage chez nous, mais aussi à l’étranger, puisque nous continuons à importer notamment du soja d’Amazonie pour nourrir nos poulets, nos porcs ou nos vaches. Du soja planté à la place de la forêt primaire qui, elle, est rasée.

intervention de Hugo Clément sur France Inter

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/en-toute-subjectivite/en-toute-subjectivite-du-mercredi-07-septembre-2022-2193117

à propos du silence des oiseaux (et des insectes) 

Le grand orchestre de la nature est peu à peu réduit au silence

https://www.lemonde.fr/planete/article/2013/03/30/l-orchestre-de-la-nature-se-tait-peu-a-peu_3150765_3244.html

Entretien avec Bernie Krause – « Le Grand Orchestre des Animaux », 2016

Démocratie, encore un peu plus bas :

Trois journalistes sont convoqués à la DGSI 

après leur enquête pour la cellule investigation de Radio France

La Cellule investigation de Radio France confirme mercredi 7 décembre à franceinfo avoir reçu des convocations à la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) pour deux de ses journalistes, Benoît Collombat et Jacques Monin. Avec Geoffrey Livolsi, du site d’investigation Disclose, ils seront entendus le 14 décembre dans le cadre d’une enquête ouverte pour « révélation ou divulgation d’information permettant l’identification d’un membre d’une unité des forces spéciales ».

Convocations à la DGSI : les journalistes sont-ils des justiciables comme les autres ?

Ces convocations font suite à une enquête de la Cellule investigation de Radio France publiée le 10 mars 2018 : « Transport aérien : soupçons de trafic d’influence dans l’armée », signée de Benoît Collombat et Geoffrey Livolsi. Cet article révélait que le Parquet national financier enquêtait sur des soupçons de trafic d’influence au sein de l’armée française. L’article mentionnait les deux organismes visés par cette enquête du PNF : le Centre du soutien des opérations et des acheminements (CSOA) et le Commandement des opérations spéciales (COS). Peu avant les révélations des journalistes, le CSOA avait fait l’objet d’une perquisition, des ordinateurs avaient alors été saisis.

Une plainte avec constitution de partie civile 

À ce stade, Geoffrey Livolsi, Benoît Collombat et Jacques Monin, directeur des enquêtes et de l’investigation de Radio France, seront entendus en audition libre, assistés d’un avocat. Ces convocations au siège de la DGSI font suite à une plainte déposée avec constitution de partie civile par une personne dont on ignore l’identité.

« Il y a depuis le début de ce quinquennat quelque chose qui a changé » dans la presse, selon le directeur du Monde

Ces convocations s’apparentent à celle qui avait visé en 2019 la journaliste du Monde, Ariane Chemin. Elle avait été auditionnée par la DGSI dans le cadre d’une enquête pour «  »révélation de l’identité d’un membre des unités des forces spéciales », après la publication d’un article sur les affaires d’Alexandre Benalla qui dévoilait l’identité d’un sous-officier de l’armée de l’air. Cette convocation avait suscité de vives réactions de la part d’ONG et de syndicat, dénonçant une atteinte à la liberté de la presse.

août 22

« Transition écologique » impossible

en quelques minutes d’interview d’une éleveuse des Causses, la démonstration est faite

France Inter matinale du dim. 14 août 22

Table ronde sur les risques de pénurie alimentaire dans les mois à venir, avec Christian Huyghe, directeur scientifique à l’Inrae, et Christine Valentin*, présidente FNSEA de la chambre d’agriculture de Lozère.

* 220 hectares sur le Causse de Sauveterre (à côté de l’un des grands feux de cet été !)

– la journaliste : Le problème souvent c’est le maïs qui sert à l’alimentation de nombreux animaux d’élevage et qui est absolument famélique cette année… (2min51)

– CV : « Cette année (le fourrage) c’est une des grandes grandes difficultés, et ce qui fait que cette année sera certainement très particulière. Nous avons une grande partie des animaux qui sont nourris à l’herbe une grande partie de l’année, mais pour les stocks hivernaux c’est surtout du maïs, du maïs ensilage, et, en règle générale, malgré une sécheresse, nous arrivons à arroser, ou à avoir suffisamment d’eau, suivant les territoires, pour avoir au moins une récolte de maïs suffisante en volume et suffisante en qualité (…) de façon à pouvoir alimenter les animaux. Cette année, c’est complètement différent puisque les maïs, au lieu de faire 3 mètres de haut, font plus que 1 mètre, des fois moins (…), pour certains n’ont pas formé d’épis (…) »

Contexte : « Nous sommes complètement sur le réseau d’eau potable puisque les sources, les rivières ne donnent quasiment plus (…) Nous devons essayer de maintenir un débit d’étiage assez, assez, enfin au bon niveau, et cela sera difficile en beaucoup d’endroits : nous avons des ruisseaux qui sont déjà à sec (…) » (15min15)

« Essayer de maintenir« … L’aveu est limpide.

Christine Valentin prend ensuite la défense des retenues d’eau étanches, les « bassines », industrielles et souhaite leur multiplication, pour « mieux mailler le territoire ». Cela sans rien remettre en cause des modes de production, en particulier de sa dépendance au maïs ! Elle se plaint même de ne plus pouvoir irriguer…  

Sujet à rapprocher d’un précédent : Enfin, des pêcheurs désignent les agriculteurs irrigants comme responsables de la sécheresse

Elle pousse la mauvaise foi jusqu’à faire argument des feux largement provoqués par la destruction des écosystèmes (elle parle de « territoires ») sous l’agriculture et l’élevage industriels (son cher maïs) pour justifier les bassines promues par les lobbies : « C’est juste indécent, aujourd’hui, de penser qu’encore il y a un problème écologique derrière ces bassines, alors qu’elles peuvent être une vraie réponse, une vraie solution à beaucoup de problèmes » !

C’est la même idéologie, exactement les mêmes intérêts qui ont anéanti les tentatives d’évolution d’il y a 50 ans et plus. Ils sont responsables de l’effondrement et ne veulent rien changer. Bien au contraire (il y a des feux, faisons plus de bassines – pour mieux assécher !).

Heureusement, il y avait un autre invité qui (très précautionneusement) a fait entendre un son différent (Christian Huyghe (Directeur scientifique agriculture à l’Inra), 17min41 :

« La question de l’eau doit être réfléchie comme étant : comment on se partage un bien commun ? ». Après cela, toujours avec d’infinies précautions, il osa remettre en cause la culture du maïs soutenue par les retenues artificielles dans les régions où il n’y a pas beaucoup d’eau : « Si vous êtes dans une région où il n’y a pas beaucoup d’eau et que vous dites : j’ai envie de faire du maïs ensilage, donc je vais augmenter les retenues – les bassines -, vous avez de fortes probabilités que vous augmentiez aussi la surface en maïs. Et donc (…) le risque est augmenté (…) Et donc le bon point d’équilibre n’est certainement pas dans la maximisation des retenues ». 

(1) 2004 – Restauration des écosystèmes, restauration des sociétés

https://planetaryecology.com/post-2/

Feux de tourbe en Gironde : 

la vengeance des landes humides

Une forêt ? Essentiellement une monoculture sur zone humide asséchée

Incendies en Gironde : comment expliquer la reprise des feux ?

En plus de la sécheresse et des épisodes caniculaires qui se poursuivent, le vent et la présence de tourbe dans le sol peuvent relancer des feux, une fois l’incendie éteint en surface.

Quelle surprise, il y a de la tourbe sous les plantations de pins !

De la tourbe, des pins, des drainages et du maïs (!), la sécheresse… Des conditions idéales pour que tout brûle.

De la tourbe sous des pins ? C’est le souvenir de la zone humide d’hier. Le témoignage de la destruction de la « terre des eaux« , un précieux bien commun à l’échelle du continent européen qui manque cruellement depuis (réduction drastique de la biodiversité, assèchement massif et bouleversement climatique)…

Suite aux récentes tempêtes qui se sont succédé, détruisant une grande partie de la forêt landaise

http://perso.numericable.fr/cce2015/recits2015/landes_080415/texte.html

Avec l’évocation de la riche biodiversité des Landes de Gascogne en 1811, dont a témoigné Jean Thore.

II – Le Massif landais : d’une vaste zone humide à une vaste forêt

À l’origine, une vaste zone humide

C’est en prétextant « l’assainissement » et la « mise en valeur » que l’entreprise de destruction s’est avancée. Surtout depuis la « Révolution Française » – celle de la bourgeoisie marchande et de l’appropriation des biens communaux – et le sinistre Second Empire. En fait, une spoliation et un écocide dont on peut mesurer toute l’absurdité aujourd’hui.

Mais qui le fait ?

Réensauvagement.

“L’histoire de France est en marche” : des bousiers sont réintroduits en Gascogne

« Mise en valeur du désert » ou du « pays vide« , les expressions employées dès la XIXème siècle pour dissimuler la colossale destruction des landes humides de Gascogne. Ce sont les mêmes termes employés depuis pour habiller les saccages des écosystèmes les plus diversifiés. Par exemple, en Indonésie :

1999 – Des paradis dans l’enfer du développement

https://planetaryecology.com/1999-des-paradis-dans-lenfer-du-developpement/#more-1239

1997 : Le feu à la planète – la mise à mort des forêts, El Niño et le climat

https://planetaryecology.com/le-feu-a-la-planete-la-mise-a-mort-des-forets-el-nino-et-le-climat/

2019 Peatland and Forest Fires in Central
Kalimantan, Indonesia

avec les mêmes résultats

Comme en Afrique, en Amazonie, dans le Sud-Est Asiatique… la destruction des riches biodiversités s’est accompagnée de la ruine des populations humaines. L’exploitation communautaire des multiples produits de ces écosystèmes n’est en rien compensée par les monocultures aux mains des bourgeoisies coloniales et des lobbies.

Enfin, des pêcheurs désignent des responsables ! Au premier rang, des « agriculteurs » (sic) :

Dans la Vienne, 1000 km de rivières sont à sec. La Pallu, une rivière à truites, a l’allure d’un chemin de randonnée.

Le représentant des pêcheurs :

Une rivière qui s’assèche, ce sont des centaines de millions de vies perdues.

Parmi les responsables :

– l’Etat, qui avec le remembrement a sacrifié beaucoup de cours d’eau jamais restaurés,

– et les agriculteurs irrigants qui se dissimulent derrière le changement climatique, sans vouloir reconnaître que leurs pratiques destructrices y participent.

Ajoutons-y les « agriculteurs » qui drainent leurs champs, leurs prairies, qui assèchent les zones humides, qui détruisent le couvert végétal, etc.

Et puis les élus sous la coupe des lobbies, et leur frénésie de constructions de lotissements, de supermarchés/parkings, d’entrepôts, de dépôts de matériels de la DDE… jusque dans le lit des cours d’eau, etc.

France Inter, jeudi 28 juillet, journal de 7H

Sécheresse et canicules sont étroitement liées à ce que j’ai dénoncé localement dans les années 2010 (en Bourgogne), mais les neurones doivent être cramés : pas bien nombreux ceux qui y pensent (surtout sur place !). Là, ils vont à nouveau construire dans une zone inconstructible.

Sécheresse en Europe

juillet 22

« Pesticides », ou, plus exactement : biocides (ou agrotoxiques)

le documentaire ARTE sur leur trafic mondial est encore visible :

La région amazonienne ravagée par l’agriculture industrielle est le Mato-Grosso

C’est pour avoir défendu son pays que Ambrósio Vilhalva (Nádio) a été assassiné

La terre des hommes rouges

(BirdWatchers)

le film de Marco Becchis montre la ruine du Mato-Grosso sous l’agriculture industrielle et ses tueurs 

L’action se déroule au Brésil, ce même Brésil vanté par moult économistes et politiques éclairés qui le décrivent comme région « émergente » (a). En fait d’émergence, le succès du Brésil auprès de ces experts est proportionnel à la destruction de ses vraies richesses, c’est à dire à la régression sociale, culturelle et écologique. Une minorité brésilienne qui rêve de réitérer la conquête nord-américaine et la réduction des grands écosystèmes en valeurs boursières, est en train de massacrer le Brésil (…)

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=138422.html

Le plus connu des leaders Guarani Kaiowá a été assassiné à coups de couteau au soir du 1er décembre 2013 sur le chemin de sa maison, dans le campement Guyraroká, sur la municipalité de Caarapó (État du Mato Grosso do Sul). Il avait tenu le rôle de Nádio dans le film* « Terra Vermelha » que Marco Bechis a consacré à la lutte des Guarani pour la récupération de leurs terres. 

Dans le film, Nádio est abattu par un « pistoleiro ».

http://bcomoli.blog.tdg.ch/archive/2013/12/21/la-terre-des-hommes-rouges-est-en-deuil-ambrosio-vilhalva-n-251145.html http://www.survivalfrance.org/actu/9842

https://planetaryecology.com/cinema-troubadours-trouveres-baladins/

juin 22

La honte des « droits » réservés aux seuls Ukrainiens

Accueil des réfugiés: ils demandent l’équité pour tous

292 professionnels et bénévoles de la région ont signé une tribune dans laquelle ils se félicitent des mesures mises en place pour les ressortissants ukrainiens. Mais ils aimeraient qu’elles s’étendent à tous les migrants accueillis, quelle que soit leur nationalité.

Ils sont travailleurs sociaux, médecins, infirmières, psychologues… 292 professionnels et bénévoles de la région se félicitent, dans une tribune envoyée aux médias, de la « protection temporaire » mise en place par les pays de l’Union européenne pour les Ukrainiens, mais ils aimeraient une équité pour tous les migrants accueillis.

1. « Une prise en charge digne et équitable pour toute personne en situation de détresse »

« Une série de mesures en découle : autorisation de séjour, accès immédiat au marché du travail, ouverture des droits à l‘Assurance maladie sans délai de carence et sans justificatif de ressources, accès aux APL (aides personnalisées au logement), etc. Les ressortissants ukrainiens pourront, par la suite, faire une demande d‘asile s’ils le souhaitent. Nous applaudissons ces mesures. Nous souhaiterions que toute personne venant se réfugier au sein de l’UE puisse obtenir les mêmes droits », écrivent-ils.

Car, aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Un Syrien fuyant son pays en guerre ne bénéficie pas de la protection temporaire et doit faire une demande d’asile qui ne lui accordera pas les mêmes droits.

avril 22

Plus on parle de biodiversité et plus elle est menacée. Trois exemples

Le Square Satragne réaménagé à la tronçonneuse 

Au pied de la Tour Eiffel, une “forêt urbaine“ ancienne menacée de destruction

L’oasis verte du XIIème est aussi menacée d’anéantissement sous le béton

Sans oublier la glycine centenaire de Montmartre détruite par les services de la Ville

https://planetaryecology.com/plus-on-parle-de-biodiversite-et-plus-elle-est-menacee/

mars 22

des bassines dans le Marais Poitevin !

Manifestation nationale pour l’arrêt immédiat des chantiers de « méga-bassines ».

La LPO, Bassines Non Merci !, la Confédération paysanne et les Soulèvements de la Terre appellent à manifester samedi 6 novembre 2021 à Mauzé-sur-le-Mignon (79) contre l’accaparement de l’eau par l’agro-industrie.

Rappel, l’exemple du Rajasthan

Restauration des écosystèmes, restauration des sociétés

– l’exemple des Johads et de la réalimentation des nappes phréatiques

– Avec la sécheresse et la désertification, revient le temps des retenues d’eau. Mais…

– critique des « retenues collinaires » et contribution à la lutte de Sivens :

Sivens, le Gers et le Rajasthan

– Depuis le Clunisois, un regard sur Sivens

sur PLANETARYECOLOGY.COM

2004 – Restauration des écosystèmes, restauration des sociétés, par ACG | Planetary ecology

2004 – Restauration des écosystèmes, restauration des sociétés, par ACG | Planetary ecology

La région de Alwar dans le Rajasthan nous offre un exemple édifiant. Tout le pays souffrait de la pénurie en eau aggravée par des sécheresses toujours plus « exceptionnelles« … de plus en plus « exceptionnelles » au fur et à mesure de la régression de la végétation. Pourtant, le pays avait été plutôt prospère. Durant des siècles, les populations avaient entretenu différents dispositifs de conservation de l’eau de pluie, en particulier de petites retenues d’eau en terre (les johads). Particulièrement sous ces climats aux précipitations rares, ces ouvrages captent l’eau qui ruisselle sur les sols trop secs pour faciliter son infiltration dans le sol, réapprovisionnant ainsi les nappes phréatiques. 

Rappel

en août 2019 :

Totalement à l’envers !

Le ministère de l’agriculture est fou de « bassines«

Le gouvernement va autoriser la mise en place d’une « soixantaine » de retenues d’eau sur le territoire en 2019 pour mieux gérer l’irrigation des terres agricoles, toujours plus affectées par les sécheresses, a affirmé jeudi le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume.

« On ne va pas regarder la pluie tomber du ciel pendant six mois et la chercher les six autres mois de l’année », a défendu Didier Guillaume sur le plateau de CNews jeudi matin. « Il s’agit de capter l’eau de pluie, de la retenir dans des retenues « collinaires », (…) pour pouvoir la restituer après dans les sols lorsqu’il y a sécheresse », a-t-il expliqué.

La pire des solutions, bien sûr dictée par l’agriculture industrielle productiviste destructrice de la biodiversité et génératrice, justement, de sécheresses.

Aucune volonté de sortir des impasses et, donc, d’enrayer les effondrements climatiques et biologiques en choisissant de privilégier les formes d’agriculture adaptées à la biosphère.

A l’inverse d’une solution aux sécheresses, comme vanté, ces « bassines » étanches vont aggraver les déficits des nappes phréatiques, donc augmenter les sécheresses

Ukraine, l’explication par la Syrie 

(résumé ci-dessus)

« Si les Etats Unis, la Grande Bretagne, la France avaient frappé la dictature syrienne quand elle a utilisé des armes chimiques, il n’y aurait pas eu Daech« 

Une opinion commune chez les réfugiés, et beaucoup plus largement.

http://tempsreel.nouvelobs.com/guerre-en-syrie/20130902.OBS5142/en-direct-syrie-bachar-al-assad-nous-regarde.html

fév 22

Hier, la Mer d’Aral

Le Kazakhstan veut faire revivre la mer d’Aral

À en juger par la qualité de son accueil, très soviétique, l’hôtel d’Aralsk n’a pas hébergé de touristes depuis bien longtemps. (…) le paysage à travers les fenêtres rafistolées, est saisissant: une rue et des toits ensablés qui, lorsque le vent souffle, plonge la ville dans la pénombre à cinq heures du soir. Les rares habitants qui n’ont pas quitté les lieux se souviennent qu’il y a cinquante ans, les clients de l’hôtel avaient vue sur la mer.

Bien qu’il ne fût jamais un lieu de villégiature privilégié du Kasakhstan soviétique, le bourg était néanmoins animé et il y avait un port. Aujourd’hui, le sel et le sable ont envahi les lieux. À cause des ravages de l’agriculture soviétique à marche forcée, en particulier du coton et du riz, la mer d’Aral a perdu 88% de sa superficie et 90% de son volume. C’est ce paysage austère, d’une beauté désolée, que le gouvernement kazakh rêve, désormais, de recolorer en bleu.

(…)

http://www.lefigaro.fr/…/01029-20111031ARTFIG00620-le…

La mer d’Aral renaîtra-t-elle un jour ?

au cours de sa longue histoire, l’Aral a déjà agonisé quatre fois avant de renaître naturellement. Les archéologues contemporains ont été déconcertés en découvrant, sur le fond asséché de la mer d’Aral, les ruines d’une ville antique ainsi que des restes humains. Dans l’un de ses ouvrages, l’historien Z. Bouniatov décrit une campagne des troupes du chah de Khorezm au XIIe siècle. Ces hommes ont foulé ce qui est aujourd’hui le fond de la mer d’Aral, qui à l’époque était à sec et où s’élevaient des cités florissantes. Le territoire autrefois couvert par les eaux s’était transformé en steppe parcourue de routes commerciales. Les habitants y cultivaient du blé, du mil et des légumes.

(…)

http://www.courrierinternational.com/…/la-mer-d-aral…

Une journée mondiale des zones humides,

1 journée !

Wetlands are some of the planet’s most important ecosystems. They’re a haven for wildlife, they filter pollution and they’re important stores of carbon.

But they’re also one of the Earth’s most threatened habitats. Some 85 per cent of wetlands present in 1700 were lost by 2000, many drained to make way for development, farming or other “productive” uses. Disappearing three times faster than forests, their loss spells an existential threat for hundreds of thousands of animal and plant species.

 mais, en France, presque partout dans les campagnes :

oct 21

journalisme à la va-vite

Annonce d’une prévention des « maladies venues de la faune sauvage » africaine, plutôt qu’une régulation de la chasse !

« Le Monde nous dit enfin qu’au Gabon, on forme les chasseurs de brousse à prévenir les futures maladies venues de la faune sauvage« , France Inter, revue de presse de Claude Askolovitch :

En fait, le but premier de l’opération est d' »évaluer l’impact de la chasse sur la faune sauvage. » 

La prévention ne fait qu’accompagner naturellement l’étude : « Un travail qui permet aussi d’introduire une veille sanitaire pour anticiper de futures zoonoses dans ces zones identifiées comme à risque« .

Au Gabon, les chasseurs de brousse sous surveillance

août sept oct 21

De l’insignifiance des oiseaux (vus par un chasseur)

« Je ne comprends pas cet acharnement politico-juridique à emmerder une poignée de Français sur quelque chose d’insignifiant« 

« Je suis profondément choqué. Ce sont des chasses qui n’ont aucun impact sur la biodiversité, et qui sont des chasses où la passion est très très forte. (…) 

C’est des héritages qui sont, je pense, très importants. Qu’il y ait encore des gens qui savent siffler un oiseau, le faire passer dans un p’tit collet pour l’attraper… On est proche de l’art, quoi, j’veux dire ! 

Les enfants vus par le même

Et qu’est-ce qu’il y a de plus naturel que de piéger un oiseau ? Qu’est-ce que font tous les gamins dans la campagne quand ils ont entre cinq et quinze ans ? Y z’ont une fronde, y z’ont un arc, ils mettent des p’tits bouts de filet, ils mettent des p’tits pièges… C’est naturel ! (…)

On est dans le harcèlement rural à l’état pur. (…) »

Progression de la régression : Éloge du pavillon de banlieue

« Le modèle à l’ancienne du pavillon avec jardin dont on peut faire le tour nous mène à une impasse. Nous devons assumer de mettre ce modèle derrière nous« 

Étonnamment prononcée par la ministre du logement, Emmanuelle Wargon, cette banalité a fait bondir tous les conditionnés du modèle destructeur de la société et de la biosphère; ceux qui freinent des quatre fers pour empêcher toute remise en cause des processus qui ont conduit aux effondrements. 

Exemple : 

Est-il besoin de rappeler encore que le modèle pavillonnaire, avec ses « lotissements« , puis ses « zones« , a fait un massacre de jardins fruitiers et potagers, d’espaces humides et de terres agricoles, contribué à augmenter les distances et les déplacements motorisés, à multiplier les routes et les parkings, à accroître le gaspillage énergétique, donc à augmenter les dépendances et l’aliénation, tout en ruinant la biodiversité et les paysages ?

Dégénérescence continue, même avec les nouveaux venus

Cèdre centenaire condamné, exécuté

Ce Cèdre d’une trentaine de mètres, en pleine santé, avait été planté en 1904 au bord d’un ruisseau maintenant canalisé dans les égouts, dans les fossés d’une cité médiévale « protégée« . Des nouveaux voisins (résidence secondaire) viennent d’obliger la famille qui l’avait planté à l’abattre. 

 La réification du vivant se porte toujours très bien

18 sept.

Manifestations de chasseurs révoltés par l’interdiction du piégeage (sadique) des oiseaux

le contexte :

Dans les villes et dans les champs, le déclin des oiseaux se confirme

L’alouette des champs et les perdrix ont perdu près du tiers de leurs effectifs en trente ans

Le déclin des populations d’oiseaux en France se poursuit

Le déclin est presque généralisé, et certaines espèces très touchées, comme l’alouette des champs et la perdrix grise auraient même perdu près de 30% de leur population en trois décennies ! « Le déclin ne fait que s’accentuer »

À Hawaï, les oiseaux ne cessent de mourir

 « Ecoutez bien ce concert, emplissez-vous en les oreilles, car nulle part ailleurs sur l’archipel vous ne pourrez en entendre un pareil. Autrefois, cette musique était omniprésente. On ne l’entend plus qu’ici. Et je ne sais pas pour combien de temps encore. »

                                         l’Iwi

« À l’époque de James Cook, il y en avait partout, des vols entiers sur la côte. Aujourd’hui, il faut aller au-dessus de 1000 mètres pour avoir une chance d’en trouver. Et ça s’accélère. Il y a encore dix ans, 20% de la population totale vivait ici, au refuge. Aujourd’hui, c’est 70%. »

Les différentes études estiment qu’il y avait dans l’archipel environ 70 espèces d’oiseaux endémiques (…) Il en reste aujourd’hui 21, dont 11 sont en grand danger 

Le bio a meilleur goût

Des études statistiques basées sur de multiples dégustations à l’aveugle mettent en évidence les notations bien supérieures dont bénéficient les vins bio, par rapport aux vins issus de l’agriculture chimique :

« les vins bio présentent une surcote de 6,2 points par rapport aux conventionnels, et les biodynamiques présentent un écart du même ordre par rapport aux vins bio (5,6 points de plus).

Ainsi, la préservation de la vie des campagnes n’a pas que des effets bénéfiques à grande échelle, et sur notre santé. Elle se révèle aussi en bouche. 

Le vent de la propagande

On y apprend aussi l’existence d’un label HVE (Haute Valeur Environnementale). Comme l’appellation le fait subodorer, ce « label » n’implique même une réduction de l’usage des biocides. Résultat : pas de différence d’appréciation (à l’aveugle) entre les vins qui bénéficient de ce label et les autres vins de la viticulture chimique.

juin juillet 2021

Mégots et pollution marine

Les cigarettes ne nuisent pas qu’à la santé des fumeurs… et des Moineaux, surtout quand les mégots finissent leur trajet près des côtes ! Et c’est souvent le cas : les mégots représentent 40% des déchets ramassés sur les plages de Méditerranée.

(…)

Usagés ou intacts, les filtres de cigarette modifient l’eau et le fond marin près des côtes – le sédiment côtier – car ils diminuent son pH et y dissolvent du cadmium (Cd), du molybdène (Mo) et du vanadium (V) tout en augmentant les taux de fer (Fe), de manganèse (Mn) et de zinc (Zn) dans l’eau de mer.

Pire : les filtres de cigarette ayant servis finissent par modifier la composition des bactéries présentes dans les sédiments de surface : ils provoquent une diminution de certaines bactéries (phyla Bacteroidetes et Cyanobacteria) en favorisant le développement de bactéries que l’on trouve généralement dans les profondeurs, à proximité des sites hydrothermaux sous-marins profonds appelés « fumeurs noirs » (phyla Gammaproteobacteria, Firmicutes et Thermotogae).

Moineaux et mégots

(…) de nombreux nids douillets sont construits à l’aide des fibres trouvées dans les filtres de cigarettes jonchant les trottoirs. Or ces fibres sont loin d’être pauvres en produits chimiques. Outre la nicotine, elles contiennent des insecticides, du cyanure, des métaux lourds, du propylène glycol… Des produits qui bénéficieraient à court terme aux nids douillets des poussins ! 

https://www.vigienature.fr/fr/actualites/nids-douillets-nids-toxiques-moineaux-subissent-aussi-pollution-villes-3272

Après la vague de chaleur au Canada

‘Heat dome’ probably killed 1bn marine animals on Canada coast, experts say

L’effet des canicules sur les lacs, les rivières mais surtout… les poissons

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/360-pm/segments/entrevue/188646/canicule-chaleur-poissons-riviere-lac-gilbert-cabana

avril 2021

Tiens, la Semaine de la Terre… déjà 50 ans ! 

Il y a 50 ans, les alertes écologistes lancées par la Semaine de la Terre

Les premières conférences-débats écologistes encouragées par le Club Méditerranée n’ont vécu qu’un été (1970). Cela semblait être un bon début. Las, elles furent compromises, de l’intérieur, par un curieux personnage qui virevoltait chez les écologistes, mais pour mieux les entraver. Cela n’est que beaucoup plus tard que nous apprendrons son appartenance au camp adverse. Le « service officiel de récupération pour canaliser la prise de conscience » imaginé par Fournier était déjà en place !

L’effacement d’une perspective prometteuse à peine esquissée fut un choc. C’est de cette frustration que naquit l’idée de faire des manifestations spectaculaires pour propager les alertes écologistes, donc l’idée de la Semaine de la Terre

René Barjavel a participé à la Semaine de la Terre

 Paul-Émile Victor aussi

 et Lanza del Vasto

et Hervé le Nestour

et Pierre Fournier

et Jean Detton

etc.

https://planetaryecology.com/1971-la-semaine-de-la-terre/

Dossier sur planetaryecology :

https://planetaryecology.com/il-y-a-50-ans-la-semaine-de-la-terre/

mars 2021

À LA FRANÇAISE

Bah, qu’est-ce qu’on va faire ?

Mmm, faut qu’on vaccine plus !

Ah oui, c’est important de vacciner parce que c’est une vraie épidémie.

Ouais, c’est important. C’est pour ça qu’on va vacciner massivement.

On va doubler les vaccinations !

Euh, doubler moins de 250 000 injections/jour, ça va pas l’faire. On est 67 000 000 !

Ben oui, mais comment faire pour vacciner avec les vaccins qu’on n’a pas ?

Oh là là, qu’est-ce qu’on va faire ?

le sens du vivant

Paris : la glycine centenaire de la butte Montmartre rasée par les services de la Ville

Et puis avant-hier, mardi 16 mars 2021, la ville de Paris intervint.

Profitant du calme forcé des terrasses parisiennes, les vandales municipaux étaient seuls, bien à l’aise pour commettre leur forfait.

Les voisins, alertés par le bruit, tentèrent de les arrêter, mais ils se heurtèrent à un « on nous a dit de faire ça, on le fait« .

Jamais l’expression « on n’est pas responsable » n’aura été plus vraie.

Les gérants, alertés, tentèrent de joindre la mairie, mais bien sûr, personne pour répondre…

http://paris-bise-art.blogspot.com/2021/03/la-glycine-de-la-colere-chez-plumeau.html

Plus con… Plus forcené…

La #glycine de #Montmartre abattue : une erreur monumentale des services, explication à suivre. Les services ont confondu mort et repos végétatif, n’ont pas vu les bourgeons du manteau supérieur, n’ont pas laissé à la glycine centenaire un sursis, attendu la reprise végétative

(…) Les services ont coupé à ras. Au 1er confinement la place du Calvaire avait été cimentée, le pied de la glycine aussi sur 40 cm. Steven le gérant a dû trouver un marteau piqueur pour dégager leur glycine

Mais les arbres de la place n’ont pas supporté l’imperméabilisation, un premier est mort et abattu, un autre en souffrance. Pourquoi toucher aux pavés de la place ? Pavés sur lit de sable c’est la façon de conserver des sols drainants 

Qui plus est, il y a un an, les services de la Ville ont beurré de ciment les pavés de la place. L’imperméabilisation a déjà coûté la vie à un arbre.

                                           ce qu’il reste

Il semble que la haine du vivant tombe le masque vert…

Déculturation, mépris et haine du vivant

Malheureusement il n’y a pas qu’à Montmartre, saccage également de la glycine Jardin Majorelle #75011

2eme Erreur ?

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France Nature Environnement – Paris on Twitter

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Deux des priorités affichées par la Ville de Paris : la végétalisation (au point de projeter des « forêts urbaines ») et la désimperméabilisation des sols

janvier 2021

Les teufs de la dégénérescence

des centaines d’oiseaux tués par les pétards et les feux d’artifice à Rome

en pleine pandémie

La teuf, la teuf, la teuf ! à mort

Des milliers de participants capables de faire des centaines de kilomètres en bagnole et de braver tous les risques (et d’y exposer les autres). Cela rend songeur qui tente, ou a tenté, de mobiliser deux pelés et un tondu pour sauver un bien commun.

sudouest.fr

Fêtes illégales : près de 2500 teufeurs en Bretagne, plusieurs grosses soirées interrompues

bagnoles, bagnoles, bagnoles, gaspillage d’énergie fossile et pollution, sono à donf, terres piétinées, animaux effrayés, traumatisés, débauche de substances chimiques pour se mettre dans l’ambiance et tenir…

la « teuf » il y cinquante ans :

Semaine de la Terre  mai 1971

https://planetaryecology.com/1971-la-semaine-de-la-ter